La rédemption d’une dépensière

Ces six derniers mois, je me suis aperçu que j’achetais beaucoup moins de choses qu’avant. Sans calcul, sans frustration, sans même avoir fait quoique ce soit pour en arriver à cette constatation : je ne suis plus dépensière. Pourtant, je partais de loin. J’ai réfléchi à ce qui avait bien pu provoquer ce changement en moi qui s’est fait tellement naturellement que j’en ai été la première étonnée et la réponse a été évidente. Posséder des choses ne me rend pas heureuse. Posséder des objets ne rend heureux personne ; on le sait tous en théorie mais il n’est pas rare que l’abus de shopping soit la conséquence directe d’un mal-être général.

On se perd sur les e-shops, on remplit des paniers imaginaires (ou pas), on écume les ventes privées en ligne, on accumule vêtements, chaussures, sacs et autres objets pas toujours utiles, on ressent une petite joie éphémère quand le facteur sonne à la porte pour nous apporter notre colis, comme on recevrait un cadeau de Noël – la surprise et le partage en moins. Et quand toutes ces choses sont lavées, repassées, pliées et rangées, qu’est-ce qu’il nous reste de cette joie ? Est-ce qu’acheter un énième sac à 250 € va me permettre de m’épanouir, de me sentir mieux dans ma peau, et in fine, d’être plus heureuse ? La réponse, en notre for intérieur, on la connaît.

Loin de moi l’idée de fustiger le shopping (je veux dire, il n’y a pas de mal à s’offrir de belles choses de temps en temps, à faire les soldes intelligemment ou à acheter un nouveau maillot de bain alors qu’on en a déjà trop). Dans cet article, je vais surtout vous parler de mon cheminement vers une consommation plus raisonnée et raisonnable, de ce qui m’a amenée à moins acheter et à atteindre l’impossible : ne plus être dépensièrerédemption d'une dépensièreA 18 ans, j’ai commencé à travailler l’été. Je vendais des chaussettes aux Galeries Lafayette et au Bon Marché. Comme j’avais le statut d’intérimaire, je touchais une prime de précarité plutôt généreuse pour la jeune fille que j’étais et qui n’avait jamais eu de salaire auparavant, ajoutée au 10 % de fin de mission et au tarif horaire qui était très convenable. Tout cet argent, je considérais qu’il était fait pour être dépensé. J’allais enfin pouvoir m’acheter tout ce que mes parents ne m’achetaient pas.

Pendant ma pause déjeuner, je descendais régulièrement au sous-sol des Galeries ; l’espace marketé pour les jeunes venait d’ouvrir et j’ai commencé à m’offrir des vêtements de marques qui m’étaient inaccessibles jusqu’alors. En tant que vendeuse des Galeries, j’avais le droit à une réduction sur le magasin. J’en ai bien profité. Si bien que j’ai dilapidé toute ma paye ou quasiment en vêtements, chaussures et maquillage. Je jubilais de pouvoir m’acheter tout ça, toute seule.

Après le baccalauréat, j’ai fait une année en Arts du spectacle. Je voulais faire un Master Danse et puis à la fin du premier semestre de la Licence, apeurée par l’idée d’être intermittente du spectacle, j’ai arrêté. Je me suis donc inscrite chez Pénélope, l’agence d’hôtesses d’accueil, pour occuper mon temps et gagner de l’argent – soit dit en passant, le boulot le plus sexiste et humiliant que je n’ai jamais fait tant on te traite comme une potiche qui doit juste être belle et sourire, et porter des tailleurs d’un autre âge aussi. Mes salaires ce sont tous envolés aussitôt virés sur mon compte en banque : épargner ? Mais pour quoi faire ? J’ai 18 ans, j’ai la vie devant moi : si je meurs demain, j’en fais quoi de cet argent sur mon livret A hein ?

rédemption d'une dépensièreÇa a duré très longtemps, ça m’a amenée à faire des conneries, à faire l’autruche : tant que je ne recevais pas un texto de ma banque pour me dire que mon compte était débiteur, j’avais l’impression d’être millionnaire. Et ça ne s’est pas arrangé avec l’arrivée de Paypal où l’on achète sans vraiment avoir l’impression de dépenser : on ne sort pas sa carte, et on a juste à faire trois clics pour passer une commande.

Les tentations étaient partout, tout le temps. En 2006, je me suis inscrite sur Vente Privée et c’était le début de la fin. Pas une semaine sans passer une commande, je pouvais mettre mon réveil à 7 heures pour ne pas rater une vente André, et j’avais un rituel matinal bien triste au quotidien : faire le tour des e-shops pour checker les nouveautés et je ne vous raconte pas quand c’était les soldes… Asos, Topshop, Urban Outfitters, Miss Selfridges, Dorothy Perkins, tout y passait ; c’était l’époque où la mode anglaise venait à nous petites françaises grâce au web et j’ai complètement craqué mon slip. Bref, j’avais un soucis mais pas la moindre micro miette conscience d’en avoir un malgré quelques remarques de mon entourage.

Et puis, en novembre 2010, j’ai commencé ce blog. Aux balbutiements, je n’étais pas assidue et je bloguais surtout pour parler des petits bijoux que je confectionnais. En janvier 2012, avec cet article, je signais mon entrée dans la blogosphère pour de bon et ça n’a pas arrangé mon problème. Avec un blog, on a tendance à s’acheter plus de choses pour l’alimenter : des produits de beauté, des sapes, des trucs mignons. Et puis, on lit d’autres blogs qui créent en nous des envies que l’on aurait pas eues seule : des bougies que l’on entasse, des headbands que l’on ne portera jamais, etc.

la rédemption d'une dépensièreQuand Eleusis & Mégara a émergé, les marques m’ont abordée. Au début, cette pluie de cadeaux qui s’abat sur toi crescendo, tu kiffes bien – on ne va pas se mentir. Tu n’achètes plus rien par toi-même ou presque, tout vient à toi. Chaque semaine, tu reçois entre 3 et 4 paquets, tu ressens ce petit shoot d’endorphines quand tu en ouvres un et puis, encore bien davantage que pour une commande que tu aurais passée, l’enthousiasme retombe. Les produits, les cadeaux, les colis finissent par avoir une valeur moindre et c’est devenu parfois tellement aliénant que j’ai écrit à plusieurs bureaux de presse pour leur demander de m’écrire systématiquement avant de m’envoyer quoique ce soit pour que je décide de ce que j’avais envie de recevoir ou pas pour vous en parler.

Mais cette débauche de présents, ce n’est pas ça qui m’a fait changer et devenir plus raisonnable, moins dépensière. Elle a certainement accéléré le processus qui était en marche mais ça n’en était pas la clé. En 2010, toujours, je suis devenue végétarienne. Un choix qui était une évidence et que je n’abordais pas autrement que comme un changement d’alimentation. En 2012, j’entrai en Master Recherche à la Sorbonne et je décidai de rédiger mon mémoire autour de l’éthique animale : comment communiquer efficacement pour le droit des animaux ? Je me suis nourrie pendant un an de lectures sur le sujet, ça me passionnait et une fois de plus, je voyais mon travail comme un travail ni plus ni moins, extérieur à moi, comme s’il ne pouvait pas avoir d’impact sur la personne que j’étais.

la rédemption d'une dépensièreEt puis, les années ont passé. J’ai continué de lire sur l’éthique animale, de m’informer et puis peu à peu, à comprendre que tout était interconnecté : les animaux, les humains, la planète ; et que mes choix égoïstes dans mon coin avaient un impact. On pourra essayer de nous faire croire que non, que l’on ne pèse rien individuellement face aux industries, que nos actes ne changeront rien ; c’est faux comme dans archi-faux. Connaissez-vous la légende amérindienne du colibri ? Elle illustre bien comment on peut tous faire quelque chose pour se créer un monde meilleur pour nous et nos enfants.

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »

Si je n’ai jamais été très sensible à la politique ; je suis en revanche persuadée que la meilleure façon de voter, c’est avec notre porte-monnaie. Cette prise de conscience, je l’ai vécue comme un sceau d’eau glacée que l’on me jetterait en pleine figure après un long sommeil. Soudain, tout s’éclairait et faisait sens : à quoi bon surconsommer des biens qui non seulement ne me rendent pas heureuse mais aussi participent à une économie basée sur les inégalités ? L’après prise de conscience n’est pas simple.

On est toujours pétri de nos incohérences et puis, on a peur de changer, peur de se couper des autres qui te trouvent déjà un peu casse-pied ou allumé avec toutes tes interrogations sur le monde dans lequel on vit. On a peut-être peur d’être heureux dans un autre modèle que celui que l’on nous impose… Et même si ce modèle ne nous convient pas à nous, nos valeurs, on ne veut pas être un saumon (si tu regardes Orange is the New Black, toi-même tu sais)(pour les autres, c’est aller à contre-courant en somme) et on persiste.

Je vous rassure, je ne m’égare pas du sujet principal de cet article. Je vous amène doucement à ma conclusion. Il y a quelques mois, Juliette m’a parlé de Headspace. Une application pour apprendre à méditer. Je l’ai téléchargée par curiosité. Ça n’a pas pris tout de suite et puis, par un heureux hasard et une mauvaise manipulation, j’ai dû refaire les 10 séances qui posent la base des bases et la magie a opéré.

La méditation m’aide à être plus à l’écoute de moi, de mes envies et être mieux dans mes baskets. A ne pas fuir mes émotions à travers des vanités, à ne pas remplir un vide intérieur par du shopping et à davantage apprécier l’instant présent, celui dans lequel on a tant de mal à être comme l’explique très bien Frédéric Lopez dans son témoignage ci-dessus, lui qui avait à mon instar une image assez caricaturale de la méditation.

C’est grâce à ce cheminement pour être plus épanouie et plus en accord avec mes valeurs que j’ai arrêté de dépenser à tout va. Je ne dis pas que je ne prends plus de plaisir à acheter une paire de chaussures ou un nouveau jean, je dis que quand je sors ma carte bleue, je ne le fais presque plus sans réfléchir, sous l’impulsion d’une émotion qu’elle soit positive ou négative. Je me demande : ai-je vraiment besoin de ça ou de ça ? ne préférerais-je pas mettre cet argent dans un beau voyage ? ou dans un vêtement d’une marque plus éthique ?

Je ne suis certainement pas arrivée au bout de ce processus qui se met en place tout doucement en moi (il y a toujours la question de ce que je reçois grâce au blog et dont je n’ai pas toujours vraiment besoin mais qui me permet aussi de travailler, en somme) mais je me rends compte à quel point mieux s’occuper de soi, de son intérieur, être davantage à son écoute et être finalement plus égoïste donnent une satisfaction que nul colis, nul nouvel objet adorable ne nous apportera. Et pour aller plus loin, dans la veine de ce que dit ici Matthieu Ricard (moine bouddhiste, auteur, photographe et interprète officiel français du Dalai Lama), mieux s’occuper de soi c’est aussi pouvoir mieux s’occuper des autres – et des animaux.

Au bout du compte, tout le monde gagnerait à ce que chacun cesse de se fuir d’une façon ou d’une autre : qu’en pensez-vous ? comment analyseriez-vous votre rapport au shopping ? vous êtes-vous déjà demandé si vous achetiez en ayant pleinement conscience du pourquoi de vos achats ? si vous y réfléchissez, qu’est-ce qui vous rend vraiment heureux dans la vie  ? dépenser ?

J’espère que cet article vous a plu et a fait écho en vous. Notez bien qu’il ne s’agissait pas de stigmatiser le shopping mais bien d’avoir un rapport plus sain et plus équilibré à lui :) Je vous souhaite une excellente journée et vous retrouve mercredi pour un nouvel article. Passez une belle semaine !

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120 commentaires

  1. Délia

    Coucou!
    J’ai toujours été économe mais j’ai eu une sale période dépensière (une année d’apprentissage avec un total de 1200€ mis de coté sur environ 10000 gagnés, je crois qu’on peut difficilement faire pire en n’ayant aucun frais!!). J’ai accumulé un paquet de sappes, de chaussures et de produits, surtout des vernis et du maquillage.
    Ca s’est ensuite calmé, j’ai du payer une année d’études (un cap pâtisserie à 8000€ ça calme) et j’ai tout de suite revu ma notion de l’argent sachant que j’étais stagiaire et que je bossais comme une acharnée.
    Maintenant que je suis aussi végétarienne, je vois chaque objet comme il est : un produit, avec un impact et une utilité.
    Je me suis débarrassée du futile avec mon déménagement et maintenant, je n’achète plus rien d’inutile. Je me refuse à entasser, je ne suis plus heureuse qu’avec quelques livres (environ 1 par mois) sur la cuisine, parce que j’y trouve l’inspiration et la satisfaction de pouvoir créer ensuite.
    Le shopping « mal-être » m’arrive encore, mais bon, pour un sachet de thé bio, je pense que ça reste sain et correct alors je me laisse aller pour ces petits moments de latence, le tout étant de rester dans des limites raisonnables et savoir qu’il s’agit d’un substitut!! :)

    • LaëtitiaAutrice

      J’ai eu quelques retours de filles qui disent qu’un déménagement les a également bien aidées à prendre conscience de tout ce qui s’entassait chez elles et donc, de tout ce qu’elles achetaient en trop. Je déménage dans 4 mois, j’imagine que ça va aller également dans le sens d’une consommation plus raisonnable :)

      Oui, un sachet de thé bio, ça va ; tu es très raisonnable :P

      • Délia

        Ah bah tu vas voir c’est radical pour faire le tri !!! Tu découvres la face cachée de l’iceberg, les fonds de placards, et puis quand tu tombes sur des trucs que t’avais pas vu depuis 3 ans, tu te dis « out ». 1/3 de mes affaires ne m’ont pas suivie :)
        EN fait faudrait recommander un déménagement tous les 3 ans haha!

  2. deltreylicious

    Un article qui fait echo en moi, merci pour le partage !
    Deltreylicious

  3. Elodie H.

    Bonjour !

    Je viens de lire cet article que je trouve superbement bien rédigé ! Dans le sens où je m’y suis reconnue ! Moi aussi j’ai été extrêmement dépensiere, à m’en mettre mal avec mes banques …. Pour d’autres raisons, ce n’est plus qu’un lointain souvenir ! Mais quand je repense à cette époque, je suis heureuse qu’elle soit loin derrière moi !! Aujourd’hui, j’ai mûri, le shopping n’est plus du tout mon « activité » favorite, je m’en suis découvert d’autres, j’ai rencontré mon amoureux et outre le fait de mettre mon argent de côté, nous dépensons en voyages, jolie sorties… Pour nous faire plaisir et nous retrouver à deux !

    Belle semaine à toi !

    Elodie

    • LaëtitiaAutrice

      Merci Elodie pour ton commentaire, effectivement le fait aussi d’avoir envie de garder son argent pour faire des choses à deux peut être un moteur. S’offrir des expériences, pas des objets :)

  4. Vikie

    Bah pour le coup je suis la mauvaise cliente,je suis plutôt économe, au point de réutiliser Tshirts publicitaires et vieux draps abimés pour confectionner de nouveaux vêtements. Les copines m’offrent leur vieux jeans que je suis en train de transformer en une couverture pour l’hivers avec le pouf assorti pour poser les pieds dessus. Je m’organise pour me faireinviter aux soirées blogueuses sur Paris (puisque par chez moi il n’y en as pas), et je ramène toujours des produits cosmétiques offert, je n’achète presque plus de produits de beauté, plus de maquillage puisque j’ai du stock et que mon objectif est d’utiliser avant tout ce qui se trouve dans mes placards.
    A part les livres que j’achète régulièrement mais seulement quelques auteurs que j’adore et dont je sais qu’à la lecture je voudrais avoir l’ouvrage chez moi, sinon c’est à la bibliothèque que je vais.
    Pour manger par contre, je continue à manger de la viande, je suis là dessus intransigeante, j’aime ça même si je sais comment ça se passe..et justement il y a certaines marques que je n’achète plus. Mais là rien n’y fait je ne changerai pas d’avis…’enfin en même temps mon salaire ne me permet pas d’en acheter tous les jours donc c’est plutôt de temps en temps pour accompagner les légumes et au final ça en est que plus intéressant car le choix est fait sur de la qualité … et français…. car oui je suis sacréement une emmerdeuse sur ce point là, petit salaire..mais pour consommer je préfère consommer français, pas forcément local… genre les bananes… je met ai défi quiconque de trouver une production de banane en métropole ^^
    Les commerçant où je me rends, des petits commerces de proximité, même la fleuriste avec qui j’ai sympathisé et je lui amène de temps en temps des choses glanées ici où là, sans arrière pensée, juste parce que je sais que ça fera plaisir…et parfois j’ai eu droit à des bouquets offert…comme ce matin de la fete des mères où je me suis pointée la bouche en coeur sans avoir commandé d’avance (parois je réfléchis pas trop ^^), et où la commerçante en m’apercevant est venu de suite vers moi (il y avait quand même une dizaine de personne devant moi), elle m’a demandé si je venais pour le bouquet (le ^^), et elle m’a mis un bouquet dans les mains en me disant de repasser le lundi pour payer (sauf qu’elle est fermé le lundi….j’ai bien compris le message ce jour là ^^).
    Je glane aussi dans les rues de mon village, j’y fait une fois par an des trouvailles, des meubles (mais je les laisse sur place car je n’ai plus d’espace dans mon appartement) mais surtout du matériel, des fils et des tissus superbes pour la couture.
    Non pas dépensières et ‘est tant mieux, et tout comme toi ça m’a pris du jour au lendemain, une prise de conscience qu’acheter pas cher ne sert à rien, il valait mieux avoir quelques pièces de qualité quitte à mettre le prix….(et pendant les soldes surtout à la fin c’est mieux, en appelant le dieux solde à la secousse pour qu’il reste la bonne taille…. mais ça c’est plutôt aléatoire ^^).
    La seule chose qui me manque ? Plus d’heure à travailler pour gagner plus histoire d’avoir un logement à moi (bah oui chacun reve de posséder son propre logement, c’est plus serein pour voir venir l’avenir)
    voilà ma lonnnngue réflexion

    • LaëtitiaAutrice

      Intransigeante sur le fait d’arrêter de manger de la viande ? Il ne faut jamais dire Fontaine, je ne boirai jamais. Surtout que la viande a des impacts négatifs sur tant de choses : la planète, la faim dans le monde, les animaux évidemment mais aussi les humains, ceux qui font le sale boulot, etc.

      En tout cas, tu as raison de consommer local. J’essaie également de faire attention sur ce point même si j’aime pouvoir manger des bananes, un ananas ou une mangue qui ne poussent pas dans nos contrées ^_^ Et tu as une très belle démarche pour le recyclage, tout ça :)

  5. Chapsyk

    Merci beaucoup pour cet article !

    J’ai toujours beaucoup consommé aussi. Mon copain me dit souvent en rigolant que j’ai une collectionite ^^ Dès que quelque chose m’intéresse il me faut tout : toutes les palettes, tous les carnets, toutes les bougies, etc.
    Comme toi j’accumule beaucoup de choses, et je me rends compte que mon intérieur est de plus en plus encombré par tout ça.

    Personnellement je sais que ce qui m’influence le plus ce sont les promos, ventes privées, soldes, box en tout genre qui donnent l’impression d’être gagnant car on paye moins que le prix d’origine. Mais en calculant tout ce qu’on accumule (ce que je ne faisais pas jusqu’à récemment) on se rend compte que les sommes dépensées sont énormes…

    Depuis cette année je suis en pleine réfléxion « éthique » sur ma façon de consommer de manière générale. ça a commencé par les cosmétiques : je fais attention aux marques que j’achète, je me mets doucement aux slow cosmétiques, cotons lavables… Après il y a eu l’alimentation, je me suis inscrite à une AMAP, j’ai pris le parti d’acheter moins de viande et puis finalement plus du tout depuis 3 mois. Et il reste les vêtements, je pense faire un gros tri cet été pour donner à des associations et vraiment essayer de consommer mieux.

    Je pense que cette dernière partie sera la plus difficile car quand je vois le prix des vêtements plus éthiques (même s’il est justifié), j’ai du mal à passer le cap psychologiquement. Sur les cosmétiques et l’alimentation cela ne me dérange pas, mais pour les vêtements cela m’est plus difficile.

    Bref, ton article me fait un peu plus réfléchir et je me dis qu’il est vraiment temps que je me prenne en main à ce niveau là :)

    PS : J’ai vu que ce petit cahier était en vente sur Amazon, est-ce que tu t’en es servi ? Je sais que ce genre de carnets peut me motiver à me donner plus facilement des objectifs (oui tu as vu à peine mon commentaire rédigé je pense déjà à acheter ce cahier xD).

    • LaëtitiaAutrice

      Le soucis avec les vêtements éthiques est un peu le même qu’avec les produits bio : les prix souffrent d’une demande qui est moindre. Plus de demandes il y aura, plus l’offre sera variée et permettra également de proposer des prix plus abordables.

      Mais je comprends tout à fait ton point de vue, moi aussi je tique devant les prix (même si pour Ekyog par exemple, c’est aussi cher que Maje & cie, le made in China en moins). Du coup, généralement j’attends les soldes ^_^

  6. La Mouette

    J’y pense de plus en plus à tout ça, c’est vrai qu’avec le blog il y a parfois des périodes où l’on reçoit tellement de choses que ça vient parfois à nous en dégoûter : posséder ne nous rend effectivement pas plus heureux. J’essaye comme toi de réfléchir à tout ça, à me demander si c’est vraiment utile ou si je peux m’en passer. Et mine de rien ça aide beaucoup ! J’essaye de plus en plus à faire le tri chez moi pour réussir à faire un peu d’espace à la fois dans mon appartement mais au final aussi dans ma tête. Merci pour cet article :) Passe une bonne semaine !

  7. Marine

    J’étais un peu comme toi à dépenser juste un peu trop en me faisant des frayeurs. Il y a une petite appli gratuite qui m’a vraiment aidé à changer mes habitudes, c’est PocketBudget. Ultra simple mais pour moi, ça a marché.

    • Julie

      Bonjour Marie! Je me permets de te répondre parce que je cherchais une appli sympa et facile, elle a l’air top! Merci du conseil! :)

      • LaëtitiaAutrice

        J’ai essayé les appli de ce genre, les cahiers et compagnie : ça n’a absolument jamais fonctionné ! Je déteste devoir consigner mes achats, je n’ai aucune discipline mais je pense que ça peut être très efficace pour certaines personnes :)

  8. Julie

    Bonjour!

    Je viens souvent mais commente peu.
    Mais ton article me touche tellement! Je suis une grande dépensière, même si je ne devrais pas, parce que j’ai l’idée qu’à mon âge (32 ans), on ne doit plus dilapider son argent dans le shopping… Surtout avec un mari et un enfant! Et puis, on a envie d’acheter une maison!

    Ce que tu dis, que le shopping remplit un vide, c’est terriblement vrai dans mon cas. Je suis au chômage, et après avoir vécu un moment douloureux avec mon mari (une fausse couche), j’ai eu besoin de remplir mon ennui (d’être sans emploi -même si je cherche hein!) et effacer ma douleur.

    Aujourd’hui, portée par de nouveaux projets (envie d’acheter une maison et je commence une formation en septembre!), je sens s’éloigner l’envie de dégainer ma carte bleue! Et j’y arrive… :)

    Et en ce qui concerne la viande… J’ai l’impression de rejoindre ta façon de penser. L’envie d’en manger n’est plus là (moi qui adorais une bonne côte de boeuf au barbecue!), juste envie de manger mieux, plus sain. Peut-être dû au fait qu’en étant maman, je me pose plus de questions… Et je suis le questionnement d’une amie via les réseaux sociaux, avec des articles sur le fait d’être végétariens, végétaliens, sur l’élevage et l’abattage, sur de chouettes recettes crues, légumes-fruits… Tout un tas de choses qu’avant je ne voyais pas, où ne voulais pas voir (les œillères!!!)

    Je te remercie de ton article, et je te souhaite une bonne journée!

    Julie

    • LaëtitiaAutrice

      Bravo pour ton cheminement alors Julie :)

  9. Aurélie

    Je trouve cet article vraiment très intéressant ! Pour ma part je n’ai jamais été une grande dépensière dans le sens où je n’ai jamais dépensé plus que ce que je gagnais. Bien sûr cela m’aie arrivé plusieurs fois d’acheter des vêtements que je ne porte pas souvent mais finalement assez rarement. Et puis depuis que je lis des blogs je dépense plus qu’avant et je repère de plus en plus de choses qui me font envie (que ce soit des vêtements ou des restos à tester) ce qui ne me plais pas. Comme tu le dis si bien ce n’est pas ces achats qui me rendront plus heureuse et j’en ai conscience, surtout que je préfère mettre de l’argent dans un voyage plutôt que dans une paire d’escarpins.

    • LaëtitiaAutrice

      Merci pour ton petit mot Aurélie et puis, continue d’être raisonnable malgré l’effet blog (ceci dit, on se calme vite) :)

  10. Rose Citron

    Ohlala que oui, il fait écho ton article! Nous avons beaucoup de point communs! Moi le pire, c’était les enchère ebay pour acheter des beaux sacs, et l’adrénalibne de place son enchère au dernier moment pour espérer remporter la mise! Tout ça pour un sac!!
    Mon message de répondeur à l’époque, je ‘lavais piqué à Carrie Bradshaw « je suis partie m’acheter des chaussures, laissez moi un message ». Ahahah!!!
    Pour ma part, le cheminement a été lent pour m’en défaire, mais sans heurt, et sans m’en rendre compte. Petit à petit j’ai pris conscience que j’avais déjà bien trop, j’ai revendu, donné, puis, j’ai surtout trouvé du plaisir dans d’autres choses (la cuisine, l’amour…). Et comme toi, ouvrir les yeux sur les modes de production m’a fait beaucoup cheminer!
    Alors aujourd’hui, j’achète ce dont j’ai besoin, mais sans aucun interdit, j’ai flashé le mois dernier sur une belle robe que je me suis offerte, même si je n’en avais pas besoin.
    Merci pour ce super article et bonne route sur la voie de la méditation!

    • LaëtitiaAutrice

      Ah les enchères Ebay, j’avais oublié ! Qu’est-ce que j’en ai acheté des choses inutiles juste pour le plaisir de remporter une enchère… Bon, je revendais souvent mais quelle perte de temps au bout du compte !

  11. Laure

    merci pour cet article dans lequel je me reconnais. J’ai vécu ce trop plein de shopping après mon divorce, pendant mon mariage, l’argent que je gagnais était dépensé par mon mari, je devais attendre que ma mère aux soldes me donne 200€ pour m’acheter des fringues. Alors que je gagne très bien ma vie. Quand je me suis séparée, je suis devenue riche ! Et je me suis éclatée. Mais comme toi au bout de 2 ans, j’ai pris conscience que cel ne comblait pas mon vide sentimental. Et que finalement je mettais toujours les mêmes vetements. Et que ce qui me rend plus heureuse qu’un achat c’est de passer 2 h dans un café avec un bon livre. Maintenant quand j’achète c’est que j’ai besoin ou envie assumée et consciente. Oui les sites type vente privée sont un risque parce que l’on semble avoir besoi de tout. En réalité, on a besoin de peu, mais de beaucoup d’un truc qui ne s’achète pas : la sérénité ! Continue ton blog me passionne ! Bises

    • LaëtitiaAutrice

      Merci infiniment pour ton commentaire Laure et je te souhaite de garder cet équilibre que tu as trouvé :)

  12. Elodie

    Comme toujours tes mots sont très justes. Et je t’ai lu d’un bout à l’autre sans m’égarer. Ce qui est suffisamment rare aujourd’hui sur notre lecture en diagonale sur le web pour être souligné. (D’ailleurs je sais que je vais en parler à mon copain, tu sais Laetitia a de nouveau écrit un super article sur ce sujet.. Il va de nouveau me faire les yeux ronds en me disant que je ne te connais pas, mais si, un peu ou presque..) (bref j’espère ne pas t’effrayer ^^) Mais ce que tu te dis en ce moment, je vis un peu la même chose. J’ai commencé à vraiment travailler il y a un an et les premiers mois ont été un déferlement de nouveaux achats, en me disant, allez j’en profite.. Et pareil ces premiers mois, ces achats compulsifs me faisaient plaisir, je pouvais m’offrir ce que je voulais sans être redevable de quoi que ce soit, et puis j’ai fini par me lasser. A me dire, bon j’aurai pu économiser ça ou ça. Et finalement je n’en ai pas tant besoin. (je crois qu’avoir une place limité aide aussi, parce bon entasser est bien joli, mais bon s’il n’y a plus de place chez soi..) Tout ça pour te dire, que ça fait plaisir de te lire, de prendre tes conseils ou simplement de voir que d’autres comprennent. Parce que tu as bien raison, même au niveau de la nourriture, des humains, tout est lié, et c’est à nous de faire le choix d’être des consomm’acteurs finalement. Voilà pour ce petit mot (plein d’amour) du matin. Continue d’écrire et de nous inspirer :)

    • LaëtitiaAutrice

      Oh comme ton commentaire me touche Elodie :) Et non, tu ne m’effraies pas : je me livre sur certaines choses ici de mon plein gré, c’est normal que tu aies l’impression de me connaître un peu ^_^

      Je crois que quand on commence à gagner de l’argent, il y a aussi un effet « on en a, on a l’impression que l’on peut tout s’offrir et on dépense sans compter ». On en revient vite la plupart du temps et heureusement !

  13. LilouPhotos

    J’ai eu la larme à l’oeil en te lisant. Très bel article, et on en apprend encore davantage sur ta personnalité, merci ;)

    • LaëtitiaAutrice

      Merci Lilou :)

  14. Lili

    Je n’ai jamais été dépensière… Cela vient sans doute de mon éducation. À chaque billet reçu depuis mon enfance, ma mère tendait la main pour l’emmener illico sur mon livret A. On peut dire que c’est l’apprentissage de l’épargne dès le plus jeune âge. Je me suis dit que ça m’aiderait, une fois l’argent cumulé, à acheter un mètre carré d’un logement un jour peut-être… Après, j’en conviens : vente-privée est le site des tentations !

    • LaëtitiaAutrice

      Je ne sais pas… J’ai une mère écureuil et moi, ça a fait tout l’effet inverse. Comme quoi ^_^

  15. Aix Parisienne

    J’aime beaucoup cette nouvelle tendance où les blogueuse en reviennent de l’abondance. C’est canon de recevoir des cadeaux, c’est encore mieux de se rendre compte que ce n’est pas ce qui te rend heureuse ! J’aime la personne que tu deviens toi !On en deviendra peut être carrément généreux ;-) J’espère que cette tendance de consommer mieux n’est pas juste une mode et s’inscrira dans nos moeurs… Perso je n’en peux plus d’avoir cette sensation que tout ce que je trouve sur internet est une pub géante: entre les ventes, les blogs, et tout ce qui te vend du rêve…

    • LaëtitiaAutrice

      Je ne sais pas si c’est vraiment mal que ce soit une tendance de revenir à plus de simplicité et même si ce n’est qu’une mode, admettons, elle a au moins l’avantage d’être médiatisée et donc, de pouvoir toucher plus de gens que si on faisait les choses dans notre coin sans en parler et peut-être, donc, participer à l’idée que la remise en question de notre façon de consommer est une mode :)

      En tout cas, je ne tape pas sur les blogs. Pour certaines, c’est leur gagne-pain et on ne peut pas leur en vouloir de parler de telle ou telle chose (après, il y a des façons intelligentes de le faire comme chez Eleonore Bridge ou Coline par exemple). A chacun ensuite de faire le tri :)

      • Aix Parisienne

        Non justement, je trouve ça canon comme tendance! Et puis ça décomplexe aussi toute celles qui n’ont pas les moyens de suivre les épopées de blogueuses ;-)

  16. Aurélie

    Super article qui me fait écho car j’avais également eu une période de frénésie quand j’avais commencé mon blog mode grande taille ( Ciao Bella ) mais j’ai pris du recul pour être également plus en accord avec moi même et aussi ce que je voulais transmettre comme valeur à ma fille! J’aime toujours autant le shopping mais le shopping réfléchi Merci ! Ciao Bella

    • LaëtitiaAutrice

      Merci pour ton commentaire Aurélie :)

  17. Qu'on se le dise

    Han ! si tu savais comme je me reconnais dans ton article >< J'ai toujours besoin de combler ce ne sais quel vide dans une projection consumériste qui finalement me frustre et me culpabilise…Mais c'est fou comme devenir végéta*ienne – c'est à dire au fond, s'interroger sur la cohérence et la concordance de nos convictions et de nos actions quotidiennes – provoque tout un tas de bouleversements en chaine, qui s'imposent comme évident : ne suis-je pas incohérente avec moi-même en me prétendant respectueuse de mon environnement, et en continuant à cautionner une économie consumériste de l'abondance qui bafoue l'éthique, le respect, les hommes et la planète? Et même avant de questionner son rapport à cette société, on se met mécaniquement à s'interroger sur ses besoins/envies vraies, et sur la motivation de ces actes d'achat. Et puis c'est vrai qu'au bout d'année passée à dépendre des e-shops, magazines féminins, et dépenser son argent en broutilles, on est écoeurée, on sature, et surtout on se retrouve face à soi pour etre honnête et admettre que cette consommation ne règle en rien notre frustration, notre besoin de se projeter dans un Après, un Autre, que l'on croit meilleur parce-que différent, comblé de nouveaux objets. Mais c'est vrai que même éthiques, les blogueuses continuent à nous donner envie par leurs Haul, et autres présentation de leurs achats ; est-ce indissociable? Une blogueuse doit-elle nécessairement présenter les nouveaux produits et être à la pointe de ce qui vient de sortir? Bien qu'achetant des produits éthiques, bios, respectueux de valeurs honorables, elles perpétuent ce cercle vicieux consumériste (https://madteaandglory.wordpress.com/2015/06/02/ne-remplacons-pas-un-ideal-par-un-autre/) , ce besoin d'accumuler, de posséder la dernière nouveauté…Et les lecteurs se sentent tiraillés entre leur perception intrinsèque que le consumérisme ne les comble pas et fait plus de mal que de bien , et cette vision perpétuelle de nouveaux produits qui donnent malgré tout envie -surtout s'ils sont "slow" et paraissent donner bonne conscience. Merci pour ton article en tout cas, très touchant, sans être moralisateur, et dans lequel je me reconnais beaucoup…Comme tu dis, c'est surement un long chemin d'être sincère avec soi par ses actes d'achats, et d'épurer son comportement, en y mettant plus de raison et d'éthique ; mais s'en rendre compte fait déja beaucoup de bien, apaise, et agit à notre échelle en faveur d'un monde plus bienveillant :)

    • LaëtitiaAutrice

      Merci beaucoup pour ton commentaire :)

      Je comprends mais pour les blogs, il faut aussi prendre en compte que lorsqu’ils nous permettent de gagner un peu d’argent (et parfois, d’être notre gagne pain), on participe forcément du fait de créer des envies qui ne seraient peut-être pas nées sans nous. Je pense que c’est ensuite à chacun de faire le tri, on ne peut pas nous accuser de pousser à la surconsommation, personne ne met le couteau sous la gorge de personne pour entrer des chiffres de carte bleue et on a pas à être un garde-fou.

      De mon côté, je pars du principe que j’ai une audience plutôt mature et adulte qui peut parfaitement, quand je parle d’un produit ou d’un autre, quand je fais une sélection shopping ou que sais-je, faire la part des choses et se raisonner soi-même. Tout est une question de mesure et de distance :)

  18. Camomille

    Un article qui pose une réflexion très intéressante et importante dans notre société de sur-consommation!

    Je n’ai jamais été très dépensière, je n’achète quasiment que sur le coup de coeur ou si j’ai besoin. Suivant les périodes, il y a plus ou moins de coups de coeur, mais je n’ai jamais passé un salaire ou vidé mon compte à cause du shopping!

    Mais au départ c’était pas vraiment une prise de conscience, c’était que j’étais très proche de mes sous. La prise de conscience est venue par la suite (confirmée par la lecture de Zéro Déchet et No Impact Man!) Avec le temps (et le salaire d’adulte aussi) je rechigne beaucoup moins à la dépense, mais paradoxalement je fais beaucoup plus attention à ma façon de consommer: comme toi depuis quelques années avant de sortir la carte je me pose 5 minutes et je me dis « Est ce que tu vas le porter/l’utiliser? Est ce que ça va te durer longtemps ou pas? Est ce que tu en as besoin / en as vraiment envie? » ou même, quand je repère quelque chose, je ne l’achète pas de suite et je laisse passer quelques jours. Une fois sur deux, je ne reviens pas acheter ce que j’ai vu, et je n’en suis pas malheureuse!! Bon, je suis partie récemment au Japon et j’ai acheté beaucoup de choses, mais dans un pays qu’on adore difficile de résister… mais j’ai mis en déco ou j’utilise tout ce que j’ai acheté – et puis si ça reste occasionnel! ;)

    Mention spéciale pour la citation du colibri: c’est celle que j’oppose maintenant dès que quelqu’un me dit que les efforts pour la planète sont inutiles! C’est aussi vrai ce que tu dis sur la société, on a beau dire qu’on en rejette certains aspects, finalement partir ne serait-ce qu’un peu à contre courant est difficile à assumer à cause du regard des autres et de ses propres contradictions… c’est pas facile d’essayer d’être plus en accord avec ses convictions, mais mieux vaut en faire un peu que ne rien faire du tout! (on en revient au colibri) ;)

    • LaëtitiaAutrice

      Je trouve aussi que c’est une jolie métaphore qui est pleine de sens et qui va à l’encontre de ce que l’on essaie de nous faire croire pour nous décourager… Car si chacun change même un petit peu, c’est l’économie qui doit changer aussi et ça, ça fait peur aux industries. Ils ont donc tout intérêt à commander de fausses études pour montrer que peu importe nos actions, rien ne changera. Et même si c’est vrai, je crois que l’on est de plus en plus nombreux à ne plus vouloir fermer les yeux et aller dans le sens du courant.

  19. Marine

    J’ai eu le même cheminement l’année dernière… de mon côté, c’était après un voyage hors norme en Écosse, j’ai pris un pied fou pendant ce voyage. Il nous a coûté un peu de sous mais j’ai passé de si beaux moments que je me suis dit que désormais mon argent passerait uniquement dans ce genre de choses. Depuis, je n’ai jamais autant voyagé et si peu acheté de fringues (même si ça ne m’empêche pas de me faire plaisir). En tous cas je comprends cette démarche qui n’est pas forcément anti-shopping, juste une façon de se faire plus plaisir mais différemment au final…

    • LaëtitiaAutrice

      Je ne suis on ne peut plus d’accord. Pour moi aussi, la priorité devient de mettre de l’argent de côté pour des choses à long terme ou pour partager des moments avec les gens que j’aime ; ça apporte tellement plus que des objets ^_^ Et comme tu le dis, ce n’est pas être anti-shopping, c’est en faire mais mieux :)

  20. LaëtitiaAutrice

    Exactement ! Avec le recul, je me demande comment j’ai fait. Toi aussi, tu avais eu le petit livret avec les 10 commandements de la parfaite petite hôtesse bien proprette et jolie ? Ça m’avait un peu choquée déjà à l’époque (tes ongles en rouge tu verniras, ta coloration tous les mois tu referas, ton sourire tous les jours tu afficheras, bla bla bla)

  21. Kinoko

    Merci beaucoup pour cet article, je le trouve vraiment génial et bien construit !
    C’est quelque chose de difficile : faire en sorte de penser à l’instant présent et savoir apprécier ce que l’on a.
    Je me retrouve dans ton article, je suis aussi dans la même réflexion et c’est un cheminement long et fastidieux. Mais lâcher prise ça fait vraiment du bien :)

    • LaëtitiaAutrice

      Absolument et ça apporte beaucoup de sérénité productive je trouve :)

  22. mirza

    Cet article me parle beaucoup! Je fais beaucoup moins de shopping que ce que je faisais à un moment, et je me sens vraiment beaucoup mieux.
    Après mes études (où je n’avais pas le sous), j’ai commencé à travailler dans une banque en Asie. Après des années à me dire que mes fringues pouvaient bien attendre encore un peu avant d’être remplacées (étudiante sans le sous), il fallait du jour au lendemain que j’ai une garde robe de folie pour le boulot. J’étais bien payée donc j’ai commencé à dépenser pour avoir des habits correcte. Et puis le boulot en question était très exigeant, très stressant, et situé juste au dessus d’un centre commercial. Quand qqun me tapais trop sur le système, je descendais m’acheter une robe. Pendant un temps, ça allait, j’en avais besoin. Et puis de moins en mois… J’ai enchaîné les boulots stressants, plus ou moins intéressants, sans vacances (10 jours…), et un jour qqun m’a dit « when you don’t have time, you buy your happiness ». C’était absolument vrai! Dans ma vie metro-boulot-dodo qui tournait à 200 à l’heure sans jamais avoir de pauses, le seul truc que je pouvais faire c’était acheter. Ça n’a jamais réellement été dramatique, mais je voyais bien qu’il y avait un problème.
    Un jour, avec Monsieur, on en a eu marre, on a démissionné et on est rentrés en France. On a divisé nos salaires par 5. Oui, oui, par 5. Je pense que proportionnellement, à le fin du mois, il nous reste autant sur notre compte qu’avant. Et franchement, la division par 5 s’est faite sans trop d’effort. On a retrouvé le temps de vivre, et on n’a plus besoin « d’acheter notre bonheur », ca fait du bien :)
    Et puis là, on s’achète une maison. Ça accélère encore le processus : je me dis que les objets que je voudrais m’acheter sont finalement bien insignifiants, je vais plutôt me creuser les méninges pour savoir comment arranger ma future maison, ça me rend biiiiiien plus heureuse!

    • LaëtitiaAutrice

      Je crois que la phrase de ton commentaire que je retiens et que je trouve tellement vraie c’est : « When you don’t have time, you buy your happiness » ! On devrait en faire un cadre à accrocher dans son entrée !

      En tout cas, ton parcours est très intéressant et encourageant :)

  23. aurélie

    bonjour, à toutes, tu as toujours de très bon sujet d’articles, j’aime ton principe de consommer de façon raisonner et raisonnable, surtout quand on voit ce qu’est devenue l’industrie. mon pêché mignon et c’est le seul sont les produits de beauté (crèmes, lotions, maquillage) donc je culpabilise que moyennement. c’est ma petite récompense quand je travaille dure.
    j’ai trouvé la façon de ne pas trop dépenser jeunes (et oui quand on a pas les moyens on s’adapte) c’est l’échange et la récupération franchement c’est top. même si maintenant je travaille et que je pourrai acheter, j’ai garder le même principe en faite ça me plait de donner une seconde vie aux objets, porter des vêtements qu’on ne veut plus. j’ai de la chance que les brocantes et les vide grenier soit en vogue.
    bonne journée à toutes

    • LaëtitiaAutrice

      Merci Aurélie :)

      C’est cool de faire les brocantes, moi je n’ai pas du tout mais alors pas du tout la patience ^_^

  24. prettylittletruth

    COmpletement d’accord avec toi, cette accumulation de choses partout ca m’enerve de plus en plus. Je shoppe moins qu’avant mais des choses que j’aime vraiment et de la qualite. 158 paires de lunettes de soleil a 1€ a Primark ca n’apporte rien du tout :)

    • LaëtitiaAutrice

      Effectivement haha ^_^

  25. Madame Maurice

    Je suis totalement d’accord avec toi ! Depuis quelques mois, j’achète beaucoup moins mais j’achète beaucoup mieux. Des choses au moins qui me plaisent vraiment, et que je suis sûre de porter !

    Madame Maurice
    http://mmemaurice.blogspot.fr

  26. Chloke

    Coucou Laetitia,
    Après une longue absence niveau commentaires (bien que je continue de zieuter sur Insta et parfois ici), je reviens pour discuter sur ce bel article profond et familier. Me concernant, j’ai une relation assez particulière à l’argent : âgée de (seulement) 17 ans, je n’ai jamais eu de salaire, le seul argent que je possède me vient d’heures de babysitting, de cours du soirs etc. Pour autant, je pense pouvoir dire que je suis capable d’estimer la valeur de l’argent, de savoir si, oui ou non, j’ai vraiment besoin de ci de ça. En effet, c’est assez difficile d’en parler mais tu t’es mise à une alors pourquoi pas moi ? Depuis que je suis toute jeune, l’argent a toujours été un sujet de préoccupation chez moi. Parents divorcés obligé, les dépenses étaient scrutées, controlées. A moins de 10 ans, j’avais plus de scrupule à m’offrir une paire de boucles d’oreille en plastique que la plupart des étudiants n’ont à s’offrir des vêtements onéreux. Mais je me suis récemment rendu compte que, dans cette « restriction » également, le bonheur ne se trouve pas. Je passais mon temps à culpabiliser au moindre achat etc. Et puis, il y a 3/4 ans, je suis rentrée dans l’univers du nail art, me suis prise de passion pour les vernis, leurs teintes multiples et chatoyantes.
    Bref, tout ça pour dire que désormais, je commence à comprendre que l’on peut allier dépenses et économie, même en tant qu’adolescente.
    En tout cas merci mille fois pour cet article très agréable à lire ♥
    BISOUX

    • LaëtitiaAutrice

      Merci beaucoup pour ton adorable commentaire :)

      C’est super si déjà à ton jeune âge (qui me fait prendre un sacré coup de vieux là :P) tu arrives à bien gérer ton argent. Car moi à 17 ans, c’est absolument n’importe quoi ! Et effectivement, l’exact inverse de l’abus de shopping n’est pas sain non plus : de la mesure dans chaque chose, c’est ce qu’il faut :)

  27. Ashtrid

    Je n’ai jamais été dépensière niveau shopping, tous les témoignages des filles en découvert bancaire à cause de « robe trop belle » me laissent bouche bée. Après je n’ai pas une bonne conduite éthique car mes goûts vont plus vers du h&m, Zara ou naf-naf que du Ekyog qui ne m’attire pas du tout. Cependant payer plus cher ne garanti rien, ni pour les ouvriers ni pour l’environnement. Niveau alimentaire, même si je consomme viande, poisson et œufs j’essaye d’acheter un maximum bio, car je me dis que c’est la base. Avec pesticides pas de terre, ni océans, ni animaux ni humains sur le long terme.
    Je te conseille vivement la lecture de ceci: (mais bon, tu seras bon public d’avance).
    http://www.stevepavlina.com/blog/2015/06/prisoners/

    C’est un type qui a poussé à fond le vivre en raccord avec ses idéaux, à un point qu’il devient presque un « illuminé », mais ses articles sur le veganisme sont toujours top, très bien argumentés, ne voulant pas culpabiliser ni convertir, sans images ni anecdotes choc. J’avoue que celui-ci m’a laissé un goût très amer.

    • LaëtitiaAutrice

      Son blog est parfaitement horrible visuellement : ça fait super sectaire avec le triangle entouré d’une aura O_o J’irai lire à l’occasion :)

      Pour Ekyog (ou pour d’autres marques engagées comme Veja ou Matt & Nat par exemple), ils font énormément d’efforts pour proposer des produits conçus et produits dans le respect de la terre et de l’humain. Ils ne peuvent pas être irréprochables car c’est impossible mais je trouve leur démarche vraiment louable et j’ai davantage envie de donner mon argent à ces marques, plutôt qu’à d’autres qui ne font rien – du coup, généralement je profite des soldes pour m’offrir leurs produits.

      Donc non payer plus cher ne veut pas dire payer de la qualité ou de l’éthique si c’est chez Maje ou Sandro qu’on claque son fric. En revanche, pour Ekyog & compagnie, si. J’ai une robe et une veste de la marque, je les adore et le coton bio est d’excellente qualité :)

  28. Laurelas

    Intéressant cet article, et bien écrit comme toujours :)

    Je m’y retrouve qu’à moitié, je ne suis pas vraiment dépensière, quoique ça se discute; mais comme je gère mes finances seule depuis mes 19 ans, j’ai bien vite compris que payer mes factures était plus important que d’acheter des milliers de fringues.

    Maintenant, je suis toujours plus ou moins raisonnée, et finalement je dépense plus en sorties entre amis qu’en vêtements. Et c’est pas plus mal :)

    • LaëtitiaAutrice

      Merci bichette :)

      Oui j’imagine qu’avoir été mise rapidement dans le bain de « je dois aussi payer cette facture, celle-là et celle-là » ça change pas mal la donne !

  29. Camille

    Ah la la, encore une fois, chouette billet !
    Moi j’ai été très dépensière par périodes. Mes premiers petits boulots, forcément, quand tu vis chez papa et maman et que c’est du pur argent de poche, j’ai pas vu pendant très longtemps la couleur de mes salaires ! Mais ça, je considère comme normal, quand tu commences à faire le lien je travaille-je gagne de l’argent-je m’achète des trucs cools, je trouve que c’est plutôt sain, même, de dépenser, histoire de vraiment piger à quoi sert l’argent !

    Après, moi j’ai eu des grosses périodes où j’étais incapable de passer une journée sans acheter. C’était parfois des petites merdes – juste disons un paquet de biscuits avec un beau packaging, ou un joli carnet à 5 euros, mais juste le geste d’acheter était devenu un refuge.
    Après, études très très prenantes oblige, j’ai arrêté et j’ai commencé à mettre plein d’argent de côte, bien malgré moi (j’avais même plus le temps d’acheter frénétiquement sur Asos, c’est dire) et finalement, je me suis offert le plus beau voyage de ma vie, 3 mois en Amérique du Sud.
    Evidemment, à mon retour, j’ai recommencé le même cirque (j’étais diplômée, j’avais du temps, chouette, je pouvais aller acheter) et puis… je suis partie au Canada.

    Là, PVT et changement de vie ont fait que les économies ont fondu assez vite et que la balance s’est inversée. Le petit boulot suffisait pour vivre tout à fait convenablement, je n’ai jamais eu à me priver, mais n’empêche que j’ai commencé à me demander si vraiment, j’avais très besoin d’un 47ème carnet alors que j’avais bien vu en déménageant que j’en avais déjà beaucoup trop. J’ai commencé à me poser un peu plus de questions, notamment sur les produits de beauté. En bonne blogueuse que j’étais, des produits de beauté, ma salle de bains en vomissait. Tous offerts, tous entamés, jamais aucun de terminé. Ca m’a un peu effrayée, quand je suis partie et que j’ai laissé dans la salle de bains de ma maman trois cartons remplis de produits  » que de toutes façons, j’utiliserai jamais ».

    Du coup, maintenant, le salaire est revenu, mais j’ai toujours un petit moment d’arrêt avant de sortir la carte bleue. Est-ce que j’en ai vraiment besoin, ou est ce que, franchement, si je vais boire un thé, dans 5 minutes, j’aurais oublié ça ? Bref, commentaire trèeeeees décousu, mais j’ai tellement toujours été exécrable dans ma gestion financière, ça me parle ! ^^

    • LaëtitiaAutrice

      Merci Camille :)

      Finalement, je me rends compte avec vos commentaires qu’on dépense trop quand on va mal, ou disons pour être plus juste, quand on a des failles à combler. Ce n’est pas très grave quand ça arrive de temps en temps mais tous les jours ou presque (j’en étais aussi arrivée à là, même pour des petites merdes à quelques euros), c’est le signe que l’on est pas très heureux.

      Du coup, j’imagine que l’inverse est le signe que l’on est plus heureux, plus comblé par des choses essentielles ? (mandieu, je parle comme un moine bouddhiste haha)

  30. Pascale

    Merci pour l’article ! Je n’ai pas encore lu tous les commentaires et j’espère donc ne pas répéter ce que quelqu’un(e) aurait déjà dit … Je voulais juste ajouter, qu’ayant remarqué que je dépensais moins ces derniers mois, cela tenait au fait que j’avais entamé un Journal Créatif, en atelier et seule chez moi quelquefois. Peu importe ce que l’on crée, je pense que le processus de création nous remplit. Plutôt que les achats. La satisfaction d’être plutôt que d’avoir … Bonne route à toutes !

    • LaëtitiaAutrice

      Effectivement Pascale, je suis bien d’accord que la création, quelle qu’elle soit est une bonne façon de mettre son énergie ailleurs que dans le shopping (et c’est plus gratifiant et productif ^^).

    • LaëtitiaAutrice

      Effectivement Pascale, je suis bien d’accord que la création, quelle qu’elle soit est une bonne façon de mettre son énergie ailleurs que dans le shopping (et c’est plus gratifiant et productif ^^).

  31. Claire

    Je serais super intéressée de lire ton mémoire !! Il est sur le site de la Sorbonne ?
    J’avoue que j’ai encore du mal avec la façon de gérer mon choix d’être vegan par rapport aux autres, de ne pas les agresser sans non plus passer pour une hippie anorexique ^^

    • LaëtitiaAutrice

      Non, à la bibliothèque peut-être ? (de la Sorbonne Nouvelle) ;)

  32. Pauline - Bright Pause

    Un article très intéressant, dans lequel je me retrouve à de nombreux endroits… Pour moi aussi ce processus s’est fait de façon inconsciente, et je ne m’en porte pas moins bien! J’ai adoré la vidéo de Frédéric Lopez, pleine de bons sens et de vérités vraies : ) Bonne journée!

    • LaëtitiaAutrice

      Si tu as le temps, regarde les autres prises de paroles de la chaîne du Mouvement des colibris, c’est vraiment ressourçant :)

    • LaëtitiaAutrice

      Si tu as le temps, regarde les autres prises de paroles de la chaîne du Mouvement des colibris, c’est vraiment ressourçant :)

  33. Amy

    Ce n’est pas la première fois que je me reconnais pleinement dans un de tes articles c’est assez troublant d’ailleurs. Je me rends compte de plus en plus de ce vide dans le trop plein, je n’arrive pas à savoir si c’est une tendance actuelle (je pense au bouquin sur le rangement dont on entends parler en ce moment) ou un besoin de se recentrer sur les choses essentielles et de faire le vide, mais j’ai ressenti le besoin de me fixer comme « résolutions de bonne année » notamment le fait de moins acheté. Je note tout ce que j’achète dans un carnet et déjà en comparaison à l’année dernière c’est fou ce que celui de cette année semble allégé. J’essaie de n’acheter que des choses qui allient plusieurs éléments : besoin, plaisir, nouveauté par exemple et ou je n’achète qu’après un délai de réflexion, notamment les livres bref, c’est une petite gymnastique à mettre en place mais quand on voit arriver le moment du grand ménage de printemps (qui pour ma part sera plutot un ménage d’été), ca fait du bien de voir qu’il y a moins de choses à donner/vendre/jeter. Mais quand même une part de moi se demande si cette « révélation » n’est pas finalement signe d’une certaine maturité ?

    • LaëtitiaAutrice

      Effectivement, il se peut que ce soit aussi les années qui passent qui amènent à revoir sa consommation (mais je connais des filles de mon âge qui continuent à avoir un gros problème avec le shopping ^_^)

  34. Touloulou

    Voici un article intéressant et qui amène réflexion. Je passe souvent par ici mais finalement commente peu…
    Je n’ai jamais connu de période salaire / pas de dépenses car je suis partie à 18 ans de chez mes parents, avec le loyer etc. à payer, et vu les études que j’ai faites, j’ai mis longtemps à toucher un vrai salaire. Ca fait que j’ai appris à rester économe (et finalement heureusement car à l’heure actuelle, je suis à mi temps et ma paie n’est toujours pas très élevée…). Mais les choses où je consomme pas mal et entasse, c’est 1. la bouffe et 2. livres et magazines (que je suis incapable de jeter, d’où le côté j’entasse). J’essaie de me consoler en me disant que comme ce ne sont ni des fringues ni des produits de beauté, ça va… L’alimentation, c’est important, et j’adore me faire des restos en amoureux. Et puis les livres, ça ne compte pas, c’est de la culture ! (surtout que je suis raisonnable en allant à la bibliothèque). Mais je me rends compte que les jours où je ne travaille pas, je ressens le besoin de sortir m’aérer et donc aller faire les magasins… Ne serait-ce que pour acheter du pain ou du jambon, mais il faut que j’aille dans un magasin ! Au moins quand on travaille, on n’a pas le temps d’avoir des envies…

    • LaëtitiaAutrice

      Oh, tu sais j’ai fait 8 ans d’études après le bac et ça ne m’a pas empêchée de claquer mes salaires de job étudiants en choses inutiles ^_^ Je crois qu’après, le rapport que l’on a chacun à l’argent est très différent et dépend de tellement d’aspects que c’est difficile de trouver une cause unique :)

      Pour sortir t’aérer, il y aussi la forêt, les parcs & cie (c’est plus facile en été en plus). Mais en tout cas, ta dernière réflexion confirme que généralement, on fait du shopping inutile pour combler un vide (ennui, affectif, etc.) :)

  35. Fanny

    J’aime beaucoup ton approche, qui est un peu la mienne depuis peu. Un gros besoin de travailler sur moi, mes émotions et de savoir qui je suis et où je veux aller.
    Et du coup, le mieux consommer va de pair avec tout ça.

    • LaëtitiaAutrice

      Exactement :)

  36. Julie / hors du temps

    J’ai arrêté d’être dépensière quand j’ai commencé à travailler, à vraiment travailler après mes études. Mes parents ont arrêté de me donner de l’argent de poche, j’ai pris réellement conscience de la valeur de l’argent depuis que je paie l’intégralité de mes factures. Et aussi, parce que je travaille trop – alors tous les magasins sont fermés quand je rentre … et le samedi … plutôt mourir que de m’entasser dans un magasin !

    Et finalement, je le vis très bien :) Je suis sans doute plus sereine que quand je suivais réellement la mode …

    En tout cas, ton article est vraiment intéressant !

    • LaëtitiaAutrice

      Tout ce que je lis de vos réactions montre bien que non seulement l’abus de shopping ne rend pas heureux mais pire, il peut rendre malheureux…

  37. Rose31

    Très bel article! Et bravo pour ta prise de conscience, j’espère qu’elle fera écho chez beaucoup de petits colibris! Merci!

    • LaëtitiaAutrice

      J’ai l’impression que oui en tout cas :)

    • LaëtitiaAutrice

      J’ai l’impression que oui en tout cas :)

  38. Clémentine

    Merci pour cet article.
    Je m’y retrouve complètement, et te rejoins entièrement dans cette démarche.

    Bonne continuation.

    • LaëtitiaAutrice

      Merci Clémentine :)

  39. Croukinette

    Coucou
    Merci pour cet article, il en manque sur la blogosphère !
    Je te conseille de lire « L’art de l’essentiel » de Dominique Loreau, il devrait faire écho en toi comme pour moi !
    Des bisous !

    • LaëtitiaAutrice

      Je le mets sur la liste alors ;)

  40. Mawa Jane

    Je suis ravie d’avoir lu cet article qui fait parfaitement écho à ce que je ressens en ce moment. Je suis un vrai panier-percé, depuis mes 16 ans et ma première carte de retrait pour livret jeune, j’ai TOUJOURS dépensé plus que ce que je gagnais. Je finis chaque mois (j’insiste sur le « chaque ») à découvert, parfois de plusieurs centaines d’euros. Je n’arrive à retomber sur mes pattes que grâce à des primes ou des rentrées d’argent exceptionnelles qui me permettent de repartir à zéro… avant de creuser à nouveau le trou.
    Bref, je vis au-dessus de mes moyens et tout ça pour quoi ? Pour acheter des biens matériels, des objets qui au final, comme tu le dis, ne me rendent pas plus heureuse. J’ai souvent des crises de « boulimie » de shopping (de moins en moins mais quand même) où je dépense beaucoup d’un coup. Mais quand je rentre chez moi, je ne déballe même pas les sacs et ils peuvent rester dans un coin de la pièce pendant trois jours… Parce que j’ai honte d’avoir acheté tout ça et que ça m’intéresse déjà moins que quand c’était dans le magasin. Si c’est pas triste !

    Ce mois-ci je suis dans le gouffre total, à tel point que je n’ai pas osé aller regarder mes comptes depuis trois semaines. Mais j’attends avec impatience le mois de juillet, je suis très déterminée à repartir sur de bonnes bases, à être plus économe, à réfléchir et à apprendre à me contrôler. J’ai eu une prise de conscience. Je ne veux plus vivre toujours à la limite, sans argent de côté ou si peu, sans être capable d’économiser pour des choses vraiment valables. Il faut que j’arrête de me dire que je ne gagne pas assez d’argent, mais plutôt que je peux vivre bien en dépensant beaucoup moins.

    Merci pour cet article, j’espère que je suivrai le même chemin que toi, bravo !

    http://www.mawajane.com

    • LaëtitiaAutrice

      Ton commentaire me rappelle ce que je vivais avant… Des fins de mois toujours dans le rouge, et ça recommençait inlassablement. Et je faisais aussi l’autruche. Je ne sais pas tellement quoi te conseiller, sinon de noter tes dépenses. Peut-être que prendre la mesure de tout ce que tu achètes mois après mois pourra être le début d’une prise de conscience productive.

      Le principal dans un premier temps, c’est d’identifier que tu dépenses trop (comme tu le fais déjà donc), tout le temps et peut-être aussi de chercher ce qui ne va pas dans ta vie pour que tu essaies de combler avec du shopping :) Bon, je ne veux pas faire de la psychologie à trois sous mais tu me parais être sur la bonne voie et c’est super positif !

  41. Nico

    Histoire qui parle à beaucoup de monde, moi compris :) (et qui me fait sourire)

    Que dire de plus ? Tu vas probablement te surprendre à être très vite écœurée de tout cela, ce bruit ambiant, ce stress.

    La vidéo de Lopez me parle aussi, à part que pour moi, c’est perdu seul entre 4 montagnes, décor différent pour une réalité identique :)

  42. Marie

    Du côté dépenses, j’ai la chance d’avoir toujours peur de manquer d’argent. Du coup, ça m’aide à ne pas trooop dépenser. A une époque, je culpabilisais quand j’achetais quelque chose, un trait que j’ai hérité de ma mère. D’un côté, ça m’a permis de connaître la valeur de l’argent. Je me souviens par contre des soldes avec les copines au lycée, je ne voulais pas repartir sans rien, alors j’achetais toujours des trucs (que je mettais, heureusement). Après, le maquillage est apparu, avec les soldes chez Sephora! Mais très vite, en Cité U, même si j’ai beaucoup dépensé en fringues, ma garde-robe se limitait à une touuute petite armoire, ce qui me freinait quand même. Et je culpabilise moins, parce que j’ai grandi, changé de style, et que maintenant ma penderie me correspond entièrement. J’achète moins mais mieux. Le fait de me tourner vers la cosmétique bio a aidé aussi, je dépense beaucoup moins et je compare plus. Pour l’instant, mes soldes, ils se résument à une paire de sandales bijoux habillées que j’avais repérées depuis longtemps et que j’ai acheté en ventes privées. Mais je n’ai besoin de rien d’autres, et je ne me sens pas privée pour autant! ^^

    • LaëtitiaAutrice

      Effectivement, se poser des questions sur la provenance de ce que l’on achète, sur ce que ça impact, etc. Ça aide énormément à rationaliser nos dépenses et ce n’est pas plus mal :)

  43. Sissi

    Je n’ai jamais été très dépensière, je garde mes fringues longtemps et je finis mes produits de beauté ou de maquillage avant d’en racheter. Mais malgré tout je dépense plus qu’avant.
    Quand j’étais plus jeune j’étais mince et plus sûre de moi ; maintenant que je fais une taille 40 et que je vieillis (j’ai 45 ans) j’ai besoin de me « rassurer » en m’achetant des vêtements qui me permettent de garder une bonne image de moi-même et de mieux correspondre à mon nouveau corps qui a changé.
    Et puis c’est aussi parce que j’exerce un travail en relation avec les autres que j’ai besoin de me soucier de mon apparence….
    J’ai l’impression que le souci de l’apparence est croissant dans notre société et est présent chez les jeunes de plus en plus tôt…Cela n’aide pas à prendre ses distances avec le shopping.

    • LaëtitiaAutrice

      Oui, je comprends même si je vivais les choses autrement pour le shopping. On est dans une société où l’enveloppe, l’apparence, prime avant tout le reste et franchement, on ne va pas se mentir, c’est super dur de s’affranchir du regard des autres avec un grand A.

      Pour le maquillage par exemple, je n’ai aucun soucis à ne pas en porter la plupart du temps mais dès que je vais travailler à Paris, il m’est impossible de m’en séparer. J’en mets moins qu’avant mais quand même. Bref, tout ça pour dire qu’il faut prendre son temps, sans cesse se poser des questions pour être mieux avec soi-même. Rome ne s’est pas faite en un jour comme on dit :)

  44. Because It's Toasted

    Un article touchant et très juste ! Dans une société où l’on perd tous plus ou moins les pédales dans la course à la consommation, ça fait du bien de lire ces mots. Et davantage de personnes devraient prendre conscience de tout cela…
    Chouette évolution et bel équilibre en tout cas ! ;)
    Pour ma part, je viens de me lancer (http://becauseitstoasted.blogspot.com), et je pensais déjà aborder les choses avec l’équilibre dont tu parles, mais ton article vient de confirmer ce que je pensais :) Merci !

    • LaëtitiaAutrice

      Merci pour ton gentil commentaire, j’irai parcourir ton blog dès que j’ai un peu de temps :)

  45. Céline

    Hello,

    je me reconnais assez dans ton article, je suis passée par ces phases mais malheureusement, contrairement à toi, je suis encore « dedans », rien que ce matin, j’ai passé une commande sur Asos pour profiter des soldes mais aussi pour calmer une compulsion (oui c’est grave). Je sais que ça ne me rend pas heureuse de posséder mais c’est comme si je ne savais pas faire autrement parfois, je pense que le mot « pulsion » n’est même pas exagéré.

    J’adore Matthieu Ricard, j’ai vu que tu avais pu le rencontrer, quel homme remarquable et d’une grande sagesse, je rêverais que les gens l’écoutent d’avantage.

    Je ne sais pas si tu connais Dominique Loreau, ton post m’a fait immédiatement penser à ses livres (l’art de l’essentiel, l’art de la frugalité et de la volupté etc), je ne suis pas trop livres de « développement personnel » d’habitude (j’ai trouvé le livre de Mari Kondo très con con mal-grès son succès) mais vraiment ces bouquins sortent un peu du lot.

    Bises, bonne soirée!

    • LaëtitiaAutrice

      Si je connais un peu Dominique Loreau, j’avais acheté son kakebo il y a 3 ans , au moment où je partais faire mon Erasmus en Suisse et ça a été un échec cuisant ! Je crois que je n’étais pas prête à l’époque, que je n’avais pas encore fait le chemin nécessaire pour en arriver à me rendre compte que l’accumulation de choses ne me rendait pas heureuse.

      Peut-être que tu es dans ce cas, que tu as encore besoin de temps :) Le principal pour le moment c’est d’identifier qu’on a un soucis avec le shopping, le reste suivra. Il faut être bienveillante envers toi et si tu culpabilises après avoir passé une commande : annule-la ou renvoie-la ;)

  46. Manon

    Wahou, quelle claque !!
    Pour tout te dire, cela fait un an que je suis végétarienne (à mon départ de chez mes parents) ça c’est présenté à moi comme une évidence, un choix éthique tellement important pour mon bien être .. J’aimerai toujours en faire plus !
    Puis il y a cette reprise des études en Septembre et  » Il me faut un sac à main chic pour les cours » , « Je change toute ma garde robe pour septembre j’aime plus rien », « Quelle couleur de cheveux ferai le plus son effet ». Ce besoin de reconnaissance des autres.. Je crois qu’il m’étais devenu indispensables de devenir une personne que je ne suis pas … Je crois que ton article viens de poser le doigt sur un sujet sensible chez moi… Ça fait du bien de se remettre en question, mais Wahou ça fait mal aussi. Bref, je n’ai pas le même don pour l’écriture (ni pour l’orthographe :() que toi, mais je découvre juste ton blog et j’ai hâte de le découvrir. Merci !

    • LaëtitiaAutrice

      Coucou Manon, ce n’est jamais facile je crois de se rendre compte de ses erreurs et de changer de direction, il faut un peu de courage et aussi, de lucidité sur soi-même. Mais in fine, c’est pour le meilleur :) Bienvenue à toi par ici alors et à très vite j’espère !

  47. juliette

    Super article, et te connaissant, je sais que c’est un sujet important pour toi :)

    De mon côté, je ne suis pas tellement concernée par le côté dépenses, j’ai toujours été plus fourmi que cigale, depuis toute petite (je gardais tout mon argent de poche dans une petite caisse rose, pendant que ma sœur dépensait tout le sien en un clin d’œil ^^)…

    Encore aujourd’hui, j’achète finalement assez peu de choses : quasiment jamais de gadgets, papeterie, etc (je lorgne sur les carnets Papier Tigre depuis longtemps mais le prix me bloque totalement, je sais que jamais je ne craquerai par exemple, pareil pour toutes les jolies bougies) ; j’attends que les bouquins sortent en poche pour me les offrir ; et pour les vêtements, j’achète pas mal en vente privée, en soldes, avec un code promo… et de plus en plus, j’essaie de faire des achats qui ont du sens (marques éthiques, vêtements fabriqués en France… c’est plus cher, mais j’achète moins). En revanche, c’est clair que je reçois encore trop de choses avec le blog : il y eu une période où je n’arrivais pas à dire non, j’étais sans doute flattée qu’on me propose des cadeaux, un peu grisée par tout ça. Depuis quelques années, j’essaie de mieux faire le tri, je refuse beaucoup de choses, mais je sais que j’ai encore des progrès à faire à ce niveau là…

    Et cette vidéo de Frédéric Lopez est géniale, tellement vraie, merci pour la découverte !

    • LaëtitiaAutrice

      C’est drôle parce que mes proches me disaient toujours que je ne changerai pas, que c’était comme ça. J’avais même une copine qui m’avait dit : de toute façon toi, que tu gagnes rien ou que tu gagnes beaucoup [d’argent], tu dépenseras toujours plus que ce que tu as. Sur le moment, je prenais ça à la légère et je rigolais mais avec le recul, je trouve ça quand même super violent comme façon de me voir (et pas bienveillant)(mais c’était une « amie » pas spécialement bienveillante, ceci expliquant sans doute cela) et pas très encourageant.

      Et oui pour le blog, je trouve que c’est parfois compliqué de dire non. Aussi parce que l’on a envie d’entretenir de bonnes relations avec les bureaux de presse car on sait le boulot qu’il y a derrière…

  48. Lisa

    Mille merci pour tes idées !

  49. Aline

    Première fois que je commente un de tes articles que je lis avec assiduité.
    Nous avons décidément beaucoup de choses en commun. Et je découvre que tu as commencé un cursus Danse (à Paris 8 je suppose?!) où je suis actuellement chargée de cours. J’aurai adoré avoir une étudiante comme toi en face de moi!!!

    • LaëtitiaAutrice

      Oh ça c’est le commentaire le plus adorable du monde ! <3 (et oui, c'était bien à Paris 8 ^_^) Quel(s) cours donnes-tu ? Je suis curieuse !

      • Aline

        Cette année, je donnais le cours « Danse en France » :)

  50. alexandra

    Bonjour,
    Ton article me parle beaucoup.
    J’ai beaucoup souffert pendant ma scolarité parce que j’étais trop pauvre et je m’habillais comme un sac. Du coup, quand j’ai commencé à gagner de l’argent, j’ai commencer à m’acheter des trucs de luxe, pas parce que j’en avais spécialement les moyens mais juste pour me sentir « comme les autres ». je pouvais des heures à baver devant un sac givenchy ou louis vuitton. J’ai mis des années avant de comprendre que un sac Chanel ne me rendait pas plus heureuse.

    • LaëtitiaAutrice

      Je comprends et finalement, le principal c’est de sortir de cette idée que pour exister, il faut posséder :)

  51. tesssetalice

    Coucou je n’ai jamais été dépensière à tout bout de champs même plus jeune, mes parents m’ont inculqués certaines valeurs comme le fait de ne pas gaspiller ou gérer son argent.Bien qu’il m’arrive parfois d’acheter, en vieillissant on le devient encore plus.
    Je prends un exemple vais pas m’acheter x produits cosmetiques si déjà j en ais pleins ou x palettes alors que parfois il te faut 2 ans pour la finir et j’ai horreur de gaspiller en clair. Je préfère à ce compte là acheter de qualité et moins en volume.Après comme toutes les filles, je fais parfois des folies mais je garde un oeil sur mes vrais besoins. Bisous

    • LaëtitiaAutrice

      Je ne suis pas vraiment en accord avec « mes parents m’ont transmis ceci ou cela » (je veux dire, dans ton cas la transmission a pris mais les dépensiers ne sont pas forcément des gens auxquels on a pas appris la valeur de l’argent) car je crois que c’est beaucoup mais alors beaucoup plus complexe que ça le rapport à l’argent, surtout quand on a tendance à trop dépenser :) En tout cas, je te rejoins : il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité :)

  52. Marine

    J’ai pris le soin de lire tous les commentaires de cet article qui me parle beaucoup ! J’ai été assez dépensière lorsque j’ai commencé à travailler, je n’avais pas de loyer à payer et c’était les débuts de Vente Privée ! J’ai entassé pas mal de cosmétiques, que j’essaye encore aujourd’hui, consciencieusement, d’écouler. Côté possession, mon déclic est arrivé lors de mon premier déménagement, où j’ai fait beaucoup de tri et me suis séparé avec grande facilité de choses, qui au final étaient inutiles. L’envie de repartir sur des bases saines dans un appart « tout beau, tout neuf ».
    Côté sous, je faisais facilement l’autruche, en prenant le soin de ne pas ouvrir ma boite aux lettres pour ne pas lire les courriers de la banque (tout ça avec un bon salaire et pas de loyer, rappelons-le!). C’est mon chéri qui m’a ouvert les yeux sur le fait de ne pas vivre au-dessus de ses moyens.
    Aujourd’hui, je prends grand plaisir à revendre les choses qui ne me servent plus (brocantes/bon coin…), double bonus : ça fait de la place et des petits sous qui servent pour les vacances ! Et je n’ai plus l’envie d’acheter des produits bon marché mais de mauvaise qualité, j’essaye de mettre le prix pour privilégier des produits qui dureront.

  53. iamladyrider

    Bravo pour tes efforts ! Moi j’ai de la chance de ce côté là, je suis plutôt économe, je n’ai jamais trop aimé dépenser mon argent ^^

  54. Jardin secret de Lili

    Merci pour cet article Qui raisonne en moi… Je l’ai lu il y a quelques jours et je suis revenu le lire…… Et ce sera peut être encore une fois le cas!!!!!
    Merci d’avoir mis des mots là dessus et de nous permettre une certaine prise de conscience!

    Bravo’!!! Tout est dit!

  55. Emilie

    Merci pour cet article très intéressant, qu’il faut diffuser! J’aime que tu parles d’incohérences, de réflexion, de petit à petit, car ce n’est qu’ainsi qu’on tient sur le long terme, un changement radical n’est jamais bon. J’en suis à peu près au même stade que toi et en effet, c’est relaxant et épanouissant.

  56. Kryss Lu

    Merci pour ton article…
    je me vois vraiment dans ce que tu écris (même parcours au commencement aux galeries lafayette :-) ) j’espère dans le futur avoir le même résultat final que toi.
    Je commence à y travailler tout doucement, mais j’y arriverais…

  57. Manon

    Article qui fait réfléchir et qui tombe bien…
    Ces derniers temps je dépense de trop, sur le moment l’achat me parait utile mais je me rends compte qu’au bout de qq semaines-mois je suis lassée (je vois que c’était juste une compulsion, pour être dans le mouvement, avoir le nouveau truc « in »).
    C’est vrai que cette prise de conscience arrive quand on se pose des questions, qu’on change notre façon de voir les choses ou qu’on ouvre les yeux (je suis aussi devenue végétarienne, je regarde plus en plus les marques éthiques, les cosmétiques bio, l’écologie etc) ; Le côté « casse-pieds » m’a aussi parlé, en effet, les gens ne sont pas forcément réceptifs lorsque l’on parle de tout ça, c’est dommage et en plus on se sent un peu à part …

  58. Charlotte

    J’ai lu ton article avec beaucoup d’attention car… je suis dépensière :D Je me suis reconnue dans certains points, notamment le fait de dépenser plus que de raison dans du shopping pour que finalement, l’excitation passe dès que le produit est lavé/rangé… Je suis un peu moins dépensière maintenant, parce que j’ai pris conscience un jour du problème (le choc ahah); mais je le reste plus que je ne le souhaite. Ca n’est pas facile tous les jours, de ne pas craquer sur du shopping à cause d’une très mauvaise journée, ou de ne pas ramener ces choses que l’on m’offre via le boulot, mais ma prise de conscience m’a fait avancé dans la démarche de consommer moins. Je suis encore bien loin du compte, mais quelques phrases de ton article m’ont fait un petit choc et je m’en vais de ce pas faire un tri dans mes affaires, et sur du long terme, changer ma manière de penser et de consommer . Merci pour ces mots :)

  59. Princesse-de-marée-basse

    Bonjour Laétitia. Merci du fond du coeur pour cet excellent article. Je me reconnais bien dans le problème de la dépensière, car depuis plusieurs années, je suis devenue très dépensière. J’essaie d’économiser, mais rien n’y fait, je dépense, surtout les livres, ( et les beaux livres, type couverture reliée et cartonnée, les livres historiques, les BD, car j’aime avoir des livres dans lesquels on apprend de l’histoire, qu’on en retient ses leçons) , je pense être atteinte de collectionnite, parce que j’ai besoin d’avoir les livres que j’aime ( j’ai l’impression que je cherche à combler un besoin affectif), le problème est que je n’arrive pas facilement à partager mes lectures, je me demande si mon avis a de la valeur…L’autre jour, je me suis rendue compte que j’avais trop de livres, et j’en ai laissé dans une boîte à lire en ville, pour laisser de la place chez moi, mais peut-être que mon geste ne sera pas inutile?
    Depuis peu, j’essaie de rationaliser mes dépenses en me demandant si j’en ai vraiment besoin, mais cela n’y fait rien, je reste dépensière, et j’ai du mal à garder l’argent. Comment faire pour gérer la frustration? Pourtant, ma famille est économe, mais je n’ai jamais manqué de rien.
    Votre article est très pertinent, et c’est un plaisir de vous lire.
    Merci pour la métaphore du colibri.
    A très vite.