5 bonnes raisons de couper internet

Vous avez remarqué comme ces derniers mois le web implose ? Comme on dénonce de plus en plus le caractère factice des vies que l’on scrolle du matin au soir sur Instagram ? Comme on se laisse de moins en moins porter par ces réseaux sociaux qui nous entraînent parfois bien malgré nous, juste parce que les autres le font aussi, à mettre en scène notre existence ? Il y a bien-sûr le récent cas d’Essena O’Neill où chacun y est allé de son petit commentaire, les uns l’accusant de vouloir faire le buzz, les autres saluant son courage.

Et quoique l’on en dise, ce qu’elle dénonce est vrai : photos ultra retouchées passées sous plusieurs applications, publications sponsorisées sans en faire la mention (sur Instagram, c’est fastoche), et le déroulé d’une vie qui semble parfaite, remplie de gens beaux, riches et lisses dans des maisons à la décoration irréprochable et qui donnent l’impression d’être toute l’année en vacances.

Et vous allez me dire : on le sait tout ça Laëtitia, on sait bien que ce n’est pas la vie, la vraie, Auc… Bon. Et pourtant, toutes ces images et ces informations finissent par entrer dans notre inconscient à force de s’en abreuver chaque jour. Des études très sérieuses ont été menées sur l’impact de la télévision sur notre cerveau et par extension, l’impact sur notre façon de penser le monde réel en fonction de notre consommation d’écrans. Dans cette conférence, Michel Desmurget décrit ces influences négatives et évoque les neurochirurgiens employés par des agences de publicité et de communication pour réussir à faire passer des messages à notre insu. Citation Gandhi

Aujourd’hui, à ma connaissance, aucune étude sur l’influence des réseaux sociaux dans nos vies personnelles n’a été publiée. On s’intéresse uniquement à Facebook & consœurs dans une optique marketing. Dans cette interview, l’ancien journaliste d’Europe 1, Guy Birenbaum, qui tenait une chronique dans la matinale au sujet du web justement, parle avec beaucoup de justesse des dérives ou disons de ce qu’il appelle les mauvais usages d’internet – ça dure 17 minutes mais je vous conseille de regarder la vidéo en entier, c’est intéressant.

Il a sombré dans une dépression qui s’est révélée à lui par son hyperconnexion. Et même si, évidemment, nous ne sommes pas tous des dépressifs d’internet en devenir, ce qu’il dit de notre servitude volontaire aux réseaux sociaux, de notre addiction aux chiffres et aux likes est terriblement vraie.

Je partage son avis : ce n’est pas le web le problème, c’est la façon dont on s’en sert. Nous sommes toujours connectés et sollicités par des notifications de part et d’autre ; et dans cet article, je vous donne 5 bonnes raisons de couper internet. 5 bonnes raisons d’oublier où est votre téléphone sans paniquer – aka la nomophobie ;)

1. Déconnecter pour se reconnecter 

Vous arrive-t-il de sortir sans votre téléphone portable ou du moins, de le laisser dans le fond de votre sac même lorsque vous vous ennuyez dans la file d’attente de la Poste ? Vous jetez-vous dessus dès le réveil pour vérifier vos mails et vos réseaux sociaux ? Vous garde-t-il éveillé même après avoir éteint la lampe de chevet – tenez, à ce propos lisez cet article ?  Parfois, nous ne sommes pas conscients de notre addiction, que l’on a pas vraiment envie de nommer ainsi d’ailleurs, en se disant généralement que l’on gère. Mais, il faut essayer de prendre le recul nécessaire et de regarder les choses avec le plus d’objectivité possible : c’est pour le mieux.

Si vous avez répondu intérieurement non, oui et oui aux questions ci-dessus ; forcez-vous petit à petit à :

  • Vous balader entre amis, en amoureux ou en famille en laissant le portable à la maison – et ne prenez pas l’excuse de si jamais il y a une urgence. On faisait comment avant hein ?
  • Admirer un paysage ou un coucher de soleil vraiment avant de se dire « ça ferait une photo Instagram ou un Snap formidable, ça va liker à donf » et soyons fous : ne photographiez carrément rien !
  • Vous interdire le smartphone après une heure décente que vous avez raisonnablement définie et mieux, le laisser charger dans le salon, loin bien loin de votre oreiller
  • Ne pas vous en servir comme réveil, c’est pratique oui mais c’est le piège : hop’ on désactive la sonnerie, hop’ on ouvre Facebook
  • Réapprendre à vous ennuyer dans la salle d’attente chez le médecin et lire ce magazine ELLE de 1996 qui vous tend les bras à la place des inepties de Twitter (bon ceci dit, ça s’équivaut peut-être mais vous voyez l’idée)
  • Discuter de l’utilisation du téléphone avec vos amis et vous obliger mutuellement à ne pas sortir les vôtres durant le temps que vous passez ensemble 

Au début, c’est difficile. D’où l’importance de faire les choses pas à pas, sans se brusquer. On prend vite de mauvaises habitudes surtout quand on a un blog ou/et que c’est un outil de travail – évidemment, dans les deux cas, on va se trouver plein d’excellentes raisons d’être la nana relou qui devrait se faire greffer son iPhone.

L’intérêt ? Vous en prendrez la mesure quand vous vous octroierez de plus en plus de moments sans téléphone. On savoure davantage, on a moins de contrariétés qui nous coupent de l’instant présent (le mail soi-disant urgent, le tweet qui nous agace, la question sur Instagram dont on se sent obligé de répondre tout de suite, etc.) et ces minis coupures ont des répercussions positives sur de nombreux aspects de la vie quotidienne et de notre santé mentale, oui rien que ça. Pour que ça marche, il faut évidemment que l’entourage soit de mèche. Soyez les garde-fous des uns et des autres.

2. Garder des choses pour soi 

Les notions de vie privée et d’intimité sont propres à chacun mais parfois, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur des images partagées sur les réseaux sociaux qui sont à l’extrême limite de la TV réalité – et je suis sympa en disant ça. Sans tomber dans les jugements de valeur, j’aimerais que l’on se pose tous cette question : pourquoi ai-je envie de publier cette photo ? ne suis-je pas influencé par tout ce que je vois sur les réseaux et qui normalise ce qui est au-delà de mes limites ?

D’ailleurs, les limites, il faut rapidement les poser. Et pour cela, il faut forcément s’interroger et se bousculer un peu notamment lorsque l’on a un blog : qu’est-ce que je garde pour moi ? qu’est-ce que je partage et pourquoi ? est-ce que je suis en train de rechercher l’approbation de ma personne et de ma vie par le like ? Ça peut paraître idiot mais comme on procède beaucoup par mimétisme, il me semble important d’en passer par là.

Souvenez-vous qu’en 2007, personne ne montrait sa tête sur son blog ! On était hyper méfiant et on avait des pseudonymes ; je ne dis pas que c’était mieux, je dis juste que si on avait étalé notre vie sur internet comme on le fait aujourd’hui, sans anonymat, on aurait sans doute trouvé ça exagéré. Il faut trouver notre propre mesure, notre propre équilibre et ne pas confondre Twitter avec un psy, par exemple. Il y a deux ans, j’ai traversé une période compliquée et je n’ai pas contenu ma tristesse. De toute évidence, j’avais besoin de soutien mais je l’ai cherché au mauvais endroit en multipliant les tweets amers et dépressifs. Aujourd’hui, je le regrette énormément.

La personne que l’on est sur internet ne doit pas être nous à 100 %. Je suis la première (façon de parler hein) à ériger l’authenticité comme une valeur extrêmement importante lorsque l’on a un blog mais authentique ne veut pas dire que des gens que vous ne connaissez pas puissent savoir des choses de vous qui sont plutôt très intimes et avoir l’impression de vous connaître par cœur. En tout cas, c’est ma propre limite. Quelle est la vôtre ?
Citation Albert Einstein

3. Retrouver l’estime de soi et cesser de se comparer

Sur les réseaux sociaux, bien que l’on on a toutes les raisons du monde d’être heureux et reconnaissant de la vie que l’on mène : on aura quand même l’impression qu’elle est merdique comparée à untel. Les jours où l’on aura des boutons et le cheveu gras, on se sentira minable en regardant le compte Instagram de Lorna Jane avec ces filles parfaites et ces mantras où l’on frise parfois l’overdose. Je caricature mais encore une fois, ces images passent dans notre inconscient en nous envoyant les mauvais messages : tu n’es pas assez bien, pas assez belle, pas assez mince, pas assez musclée, pas assez riche, pas assez ceci et cela.

On se compare, quoique l’on en dise. Même si l’on ne se l’avouera pas. Et qu’est-ce que l’on fait en représailles ? On se met en scène également : regarde comme ma vie est cool aussi ! Je vais vous dire un truc que vous savez peut-être déjà mais vous n’avez pas besoin que les gens sur internet vous aiment. Je veux dire, ça me touche quand on m’écrit des gentils mots mais il ne faut pas que ce miroir vienne se substituer à celui de mes proches.

Le phénomène est exacerbé chez les blogueurs ou plus globalement ce que l’on appelle les e-influenceurs. La place de l’ego est très importante et il est facile de repérer une personnalité qui a besoin qu’on l’aime à tout prix : réagir au quart de tour face à une critique ou pire, à un troll – on ne prend pas ces gens-là au sérieux. En apprenant à se couper de temps en temps de ce monde et à prendre de la hauteur, et tout simplement à avoir une vie avec des gens en chair et en os dedans avec lesquels on partage des expériences, on s’en prémunit.

J’entends qu’il ne faut pas baser l’estime que l’on a de soi sur du factice, des chiffres, et des commentaires sympa. Avoir 100 000 abonnés ou 100, ça ne fait pas de vous quelqu’un de meilleur ou de moins bon humainement parlant et c’est ça qui a de la valeur. Aimez votre vie ; si elle ne vous convient pas, demandez-vous pourquoi et changez ce qui ne va pas. Soyez reconnaissant pour ce que vous avez et travaillez pour obtenir ce que vous désirez. Faites les choses pour être fier de vous, pas pour la gloire. Et si vous avez les deux alors tant mieux.

4. Vivre l’instant présent et le vivre vraiment

Que la personne qui a un compte Instagram public et qui ne s’est jamais dit « je veux aller là, ça fera une belle photo à poster » me jette la première pierre ! L’autre jour, je regardais cette conférence de Daniel Kahneman sur le moi de l’expérience et le moi du souvenir. Lequel des deux privilégie-t-on au détriment de l’autre ? Pour ces deux entités, le rapport au bonheur est différent ; et si l’on extrapole, on peut se demander si, avec les réseaux sociaux et la course aux likes, le moi de l’expérience n’est pas complètement laissé de côté. Vous me suivez ?

Je vais vous donner un exemple. J’ai crée un compte Snapchat il y a environ 6 mois, au début par curiosité, et aussi parce que mon travail suppose que je sois aux faits des nouveaux réseaux sociaux et de leur utilisation. Je me suis prise au jeu, je trouvais ça chouette. Plus spontané, authentique, et pas de pression du nombre de followers (pour le moment, la seule chose que l’on peut savoir c’est combien de personnes ont vu notre snap et s’ils ont fait une capture d’écran).

Cet été, je pars en Italie du Sud avec ma famille. Je fais une randonnée avec ma sœur que j’ai pas mal spnachattée : je me prenais un peu pour Antoine de Maximy (j’adooooooore ses émissions). J’ai eu plein de retours positifs et de « whaa, j’ai l’impression de voyager avec toi ». C’était cool. Je prévoyais de faire la même chose pour mon volontariat à Bali, j’avais d’ailleurs commencé durant mon voyage aller et la première journée sur place, et puis on m’a recadrée.

Pour être honnête avec vous, l’impulsion de prendre la décision de ne pas poster de photos sur Instagram et de ne pas live-snapchatter (inventons des mots, allez) mon séjour, elle n’est pas venue de moi. Et j’ai opposé beaucoup de résistance avant d’ouvrir les yeux : est-ce que je suis partie faire un volontariat à l’autre bout de la planète pour rester connectée tous les jours ? ne devrais-je pas plutôt vivre les choses à fond, les garder pour moi pour l’instant, et réfléchir à comment les partager intelligemment après ?

Et je vous l’ai annoncé ensuite sur Instagram. Ça a été laborieux pour moi de prendre cette résolution mais finalement, c’était pour le mieux. Le week-end, il m’est arrivée de faire quelques snaps mais j’avais le sentiment d’être raisonnable et plus réfléchie – je me voile peut-être encore la face. Je n’avais pas l’impression que ça me coupait de mon moment.

Il faut donc se remettre en question et être le plus sincère possible envers nous-mêmes. Quel intérêt de partager dans l’instant, tout de suite, maintenant ? N’est-il pas mieux de vraiment profiter des moments qui n’appartiennent qu’à nous et de les garder égoïstement jusqu’à ce qu’ils soient de jolis souvenirs ? Surtout quand on a un blog et que l’on a la pression de faire vivre des expériences extraordinaires par procuration aux gens qui nous lisent (et donner à d’autres l’envie de le faire) à travers notre propre vie.

Dans cette optique, Snapchat pose question car, en visionnant certaines stories, on a vraiment l’impression de regarder par le trou de la serrure et c’est dérangeant : on devient voyeur sans le vouloir tout à fait. Notre vie ne doit pas être vendue pour faire vivre un blog ou être populaire. Vous ne pensez pas ?

Dalai Lama

5. Retrouver l’inspiration 

En s’enfermant à ne lire que des blogs – qui tendent à s’uniformiser – et à ne se nourrir que du web, on finit irrémédiablement par avoir les mêmes idées que son voisin, à raconter les mêmes choses, et à ne rien apporter de vraiment neuf. Le boom des blogs green qui se ressemblent presque tous, les comptes Instagram surexposés, les mêmes goûts partagés, les mêmes intérieurs, les mêmes chiens, les mêmes DIY, etc.

Attention, je ne critique absolument pas ce que j’ai énuméré plus haut : je fais un constat. Le constat que la blogosphère mode, beauté, et lifestyle est en train de souffrir de consanguinité. Sur internet, la frontière entre plagiat et inspiration est très floue. Et saisir l’inspiration sur internet à ses limites.

Pour la retrouver et injecter un peu de sang neuf, il faut éteindre son ordinateur régulièrement. Pour s’allonger sur son lit et se laisser bercer par nos pensées, pour méditer, pour s’aérer, pour lire un livre, aller voir un film ou un ballet, pour écrire tout et n’importe quoi dans un carnet, cuisiner en écoutant de la musique classique, etc. L’inspiration et la créativité ça se cultivent ; et internet ne doit pas, ne peut pas, être le seul fertilisant.

Après pratiquement 2500 mots, vous êtes encore là ? Bravo ! J’ai sans doute été une fois de plus trop diffuse mais j’avais beaucoup à dire sur ce sujet qui nous touche tous. Parce que regarder la vérité nue, accepter que l’on a peut-être tort de faire ceci ou cela, changer de trajectoire et tout simplement repenser l’usage que l’on fait du web, je le sais, c’est compliqué voire très compliqué – d’autant plus quand on a un blog et que l’on travaille dans le digital parallèlement. Je ne diabolise pas internet. Internet m’a permis de faire des choses incroyables, de rencontrer des personnes qui sont aujourd’hui mes amies, d’évoluer professionnellement, de faire des découvertes passionnantes, etc. Internet peut le mieux et peut le pire. A nous d’être sage.

Je suis très curieuse de connaître votre position sur ce que j’ai abordé dans l’article alors n’hésitez pas à réagir en commentaires ici ou ailleurs :) On se retrouvera lundi pour un article tout tout particulier puisqu’il y a cinq ans, le 16 novembre 2010, naissant mon blog ! D’ici là passez une belle fin de semaine et un bon week-end.

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27 commentaires

  1. Ludivine

    Vraiment un article très bien construit. Pour ma part je me rend compte que je suis accro (Bonjooooooouuuuuur Ludiiiiiviiiiine) et je peux consulter mon téléphone un nombre de fois incalculable, je me fait parfois peur. J’essaie de déconnecter pendant les vacances, je me rappelle quand je n’avais pas encore internet sur le téléphone à quel point je profitais de la déconnexion des vacances où je n’avais pas accès à mon blog et à msn à l’époque. Aujourd’hui c’est plus difficile mais j’essaie et ça fait du bien!

  2. Laure

    Ton article est à l’image d’une bouffée d’air frais ! Merci :)
    Je partage ton avis quand tu dis que les blogs beauté, lifestyle, mode sont uniformisés. Rien qu’à voir les comptes Instagram : ceux que je suis se ressemblent pratiquement tous. Bon je ne critique pas puisque je les suis, mais je prend bien conscience du fait qu’Internet et ses tendances poussent les internautes à se créer un nouveau « moi », plus « parfait », plus « cool » que dans la vraie vie… On se sent mieux quand notre photo sur Instagram est épurée, sur fond blanc avec des objets couleurs pastels… C’est véritablement la course à celui qui aura une e-réputation meilleure que son « voisin ».

    Très belle journée !

  3. Beauté de Porcelaine

    Merci pour cet article qui donne à réfléchir ! Je m’efforce personnellement de laisser mon téléphone et mon PC de côté autant que possible, mais travaillant en freelance dans le digital (CM et rédaction web), ces appareils m’accompagnent un grosse partie de la journée et de la soirée, ce n’est pas simple. A ce propos, j’aimerais te demander comment est-ce que toi qui es de la même branche pro que moi, fais-tu pour avoir des moments pour souffler ? Parce que les clients sont de moins en moins patients sur le web, il faut bien l’admettre et se prendre le bourrichon à 23h ou en vacances c’est parfois difficilement supportable…

    Merci pour tes lumières :) Bises, Laura

  4. Camomille

    Article hyper intéressant et bien documenté, qui pose les bonnes questions. J’ai eu des prises de conscience similaires ces derniers temps, quand je me suis rendue compte que je passais trop de temps sur l’ordi, que je lisais trop de blogs, que j’avais trop d’onglets ouverts… le tout après une journée de travail passée elle aussi derrière un écran. En fait, la reprise de la lecture a été comme un déclencheur: je disais ne pas avoir le temps de lire, et pourtant quand j’ai voulu le faire, j’ai réussi sans problèmes. Je passe juste un peu moins de temps derrière un écran, et ça ne me crée pas de frustration (bien au contraire). Avoir un blog n’aide pas à se déconnecter non plus, mais par exemple, je me mettais la pression parce que je ne publiais qu’une fois par semaine il y a encore quelques mois, je ne programme aucun article quand je suis en vacances (je préfère les raconter après), mais c’est un rythme qui me convient en fait! J’ai un petit nombre de lecteurs mais il n’a pas chuté parce que j’ai décidé de garder ce rythme.

    Quand tu parles de garde fous, le mien c’est d’avoir un smartphone mais avec le forfait free à 2€: je ne peux aller sur Internet que par la Wifi. Et ça aide! Sur mon blog, je ne montre pas mon visage, même si je ne pense pas que ça changera grand chose, ça reste au moins une limite! J’ai aussi fait un tri dans mes réseaux sociaux (pages suivies notamment) car ma timeline était bien trop chargée, alors que je ne consultais pas la majeure partie des actus!

    Bref, comme tu le dis, le problème n’est pas Internet, c’est un formidable outil et une invention incroyable, mais c’est en abuser, comme beaucoup de choses il faut le consommer avec raison et modération ;)

  5. Célia - Vénus Green

    Bonjour Laetitia et MERCI pour cet article qui fait réfléchir. Je crois me rendre compte que je suis quelque peu accro aux réseaux sociaux et plus généralement aux technologies. Je trouve que cela est fatiguant, épuisant et vraiment chronophage. Entre Facebook, instagram, snapchat, youtube et j’en passe, on passe notre temps à se comparer aux autres. Il m’arrive très souvent de me sentir inférieure ou « pas assez bien ». Il y a beaucoup trop de concurrence, de course aux abonnées, au meilleur blog, à la meilleure chaîne youtube et c’est vrai qu’on s’éloigne très vite du but premier de ce qui nous animait au début. Je t’admire beaucoup de rester authentique, naturelle et vraie depuis tes débuts. Ce n’est pas donné à tout le monde !
    Je vais réfléchir un peu plus à tout ça et me remettre un peu en question.
    Encore merci pour ce très bel article.
    Plein de bisous
    Célia

  6. Maïté DM

    Coucou
    Ca fait plaisir de retrouver tes articles :-)
    De mon côté, ça fait longtemps que lorsque je pars en vacances je ne prends carrément plus d’appareil photo, ça peut paraître radical mais je ne veux plus vivre mes séjours à travers un objectif, je veux les vivre pour de vrai. J’ai mis longtemps à m’acheter un smartphone, et très vite j’ai été prise dans l’engrenage de « l’hyperconnection » si bien qu’il y a quelques semaines, j’ai désinstallé Twitter, Snapchat, Pinterest et Instagram de mon téléphone car au bout du compte j’étais tout le temps sur les réseaux et je ne me déconnectais jamais. Le déclic a été un court séjour dans un petit maison à la montagne avec pas de WIFI ni de 4G, ça m’a fait un bien fou d’être loin d’internet qq jours si bien que maintenant j’essaie de plus en plus de m’accorder des coupures!

  7. Pauline

    Bonjour Laëtitia ! Ca me parle beaucoup tout ça, et personnellement je me gendarme un peu pour ne pas perdre trop de temps : que ce soit sur Facebook (privé), Instagram ou Twitter, j’opère un tri drastique. Et si de temps en temps, j’ai pu regretter d’avoir moins de 100 followers (la pression du blog, tout ça), c’est très, très reposant. Je ne suis qu’une trentaine de personnes, des personnes qui font de belles photos mais qui surtout sont « normales ». Cette course aux vues m’a vite usée, et j’ai décidé pas plus tard que hier d’arrêter mon blog qui est devenu une contrainte plus qu’un plaisir.
    Les réseaux sociaux (les blogs un peu, en fonction de ce qu’on y fait) nous coupent selon moi du moment présent et nous projettent continuellement dans le passé ou dans l’avenir, ce qui est l’inverse de ce que je veux dans ma vie.

    Toutefois, je suis assez sereine, je pense que comme tout les phénomènes, ça va se calmer. Les gens finissent par s’autoréguler et les quelques coups de pied dans la fourmilière internet en sont la preuve : on va finir par se lasser de cette exposition.

    J’espère quand même qu’on aura droit à un long article sur ton bénévolat maintenant que c’est terminé ;)

  8. Céline / Shalima

    Ton billet est très vrai, très réfléchi, très… sain ! D’utilité publique en quelque sorte ! Je soigne mon hyper-connectivité comme je peux, après avoir frôlé le burn-out en juin (pas que pour cette raison, mais ça n’a pas arrangé les choses ^^). Et une petite piqûre de rappel de temps en temps, ça ne fait pas de mal.

  9. juliette

    Merci pour cet article très intéressant qui résonne beaucoup en moi (comme tu le sais déjà ^^). Je pense que le fait de partir en voyage fait prendre conscience de pas mal de choses aussi : on déconnecte et on se rend compte à quel point ça fait du bien de s’éloigner du net, un peu. Car comme tu le dis, s’il peut le mieux, il peut aussi le pire…

  10. Vayolaine

    Je suis ultra concernée car over connectée et j’ai lu tout ton article
    Au début, je me donnais probablement des excuses, mes amies habitent loin de chez moi et elles ne se connectent pas, alors j’ai trouvé d’autres amies qui sont comme moi, très connectées et présentent aussi, presque tout le temps. Mes amies ne répondent pas à mes sms, tandis que mes copines du web me répondent rapidement, quand je les sollicite, quand j’en ai besoin. Alors c’est vrai que c’est très égoïste comme mécanisme et du coup je ne supporte plus la solitude chez moi, même en présence de mes deux petits… Alors c’est carrément une thérapie comportementale qu’il me faudrait, car je ne sais plus profiter des moments de jeux avec mes enfants, les câlins se transforment vite en « attendant tu es trop mignon, faut que je fasse une photo! » Mais comme je n’ai pas le courage de faire ce pas, je cherche des réponses sur le web, mais je retombe dans ma routine over-connectée et ce n’est pas une solution… Comme tu le dis, il faut que je parle à de vrais gens, apprenne à sortir sans mon téléphone…
    Mon désir de toujours vouloir poster des photos, mon quotidien sur Instagram fini quand même par m’agacer… J’ai l’impression que je cours vers un succès inutile, alors je devrais mettre cette énergie, ma créativité, mon envie de réussir… dans ma recherche d’emploi… qui me serait bien plus gratifiante !!….
    (Je suis rédactrice de formation, passionnée par l’écriture et l’expression des émotions, alors je pourrais continuer de raconter ce bout de ma vie, mais je vais m’arrêter aux grandes lignes ☺️)

  11. Virginie

    Je dis souvent que j’aimerais qu’internet disparaisse, comme ça, d’un coup, parce que je crois que je ne suis pas capable de déconnecter. J’ai fait des progrès ces derniers temps, cela dit : j’ai désinstallé l’appli facebook, de cette manière, je le consulte moins et pas chaque fois qu’une notification apparaît. J’ai supprimé de mes abonnements instagram bon nombre de comptes, la plupart de mode, d’ailleurs : j’aime toujours ça et comme je suis raisonnable, je n’ai jamais dépensé l’argent que je n’avais pas à cause d’un coup de cœur sur une bloggeuse mais quand même… Je ne consulte plus mon fil que deux ou trois fois par jour. Je m’oblige à « oublier » de temps en temps mon téléphone quand je sors, à l’éteindre quand je regarde une série… Mais il continue à être la première chose que je consulte le matin et la dernière le soir, hélas. Je ne suis pas tellement dépendante du nombre de likes sur instagram mais c’est vrai que souvent je me demande si tel ou tel paysage ferait une jolie photo, et j’en oublie de regarder simplement avec mes yeux… Ne parlons même pas des smartphones posés sur la table lors d’un dîner entre amis : j’ai définitivement banni ça… Mais les smartphones sont devenus une telle extension de nous mêmes qu’on ne sait plus comment faire sans. Pourtant quand on l’oublie un peu on redécouvre la vie un peu plus lente, le plaisir d’un bon bouquin, des discussions sans smileys. J’aimerais que ma volonté suffise ! :-)

  12. Mélanie

    Que tes mots sont justes ! Je me reconnais en partie dans ton article, car même si je n’ai pas de blog, je suis connectée à longueur de journée pour mon travail. Paradoxalement, depuis que je suis freelance et travaille chez moi, j’ai remarqué que je passais moins de temps sur Internet après le travail. Comme je ne m’interdis pas consulter les réseaux sociaux pour faire une petite pause de temps en temps (contrairement à l’époque où j’étais salariée), j’ai davantage envie de prendre un bon livre à la fin de la journée, et c’est plutôt bon signe ! C’est vrai que ces derniers temps, de nombreux blogs se ressemblent, et assez peu sortent du lot en proposant des articles de fond comme tu le fais. En revanche, le côté « lisse » d’Instagram me gêne moins, car j’aime y voir de belles photos et rêver un peu… mais j’avoue que j’ai du mal à savoir dans quelle mesure cela m’influence au quotidien. J’essaie plutôt de voir ces images comme une source d’inspiration et en tirer du positif, sans entrer dans la comparaison. D’un autre côté, les photos que je publie sont avant tout des bons souvenirs, de week-end, de vacances etc. et rarement des photos prises « dans l’instant ». Comme tu le dis, je pense qu’il est primordial de vivre le moment présent et garder des moments pour soi, quitte à choisir d’en partager certains avec plus de recul :)

  13. Marie

    Très bien cet article, je partage entièrement ton point de vue.

  14. Laurelas

    Well said. Bravo ma chère c’est tout à fait parfaitement exposé. Et c’est si vrai…

    Je fais évidemment partie des droguée du digital, je suis tombée dans la marmite d’internet quand j’avais un peu plus de dix ans je crois, j’ai toujours écrit sur des blogs (c’est drôle, le mien/actuel aussi a cinq ans depuis août, mais je n’ai jamais fêté son anniversaire, mauvaise mère que je suis), j’ai rejoint Twitter y’a je sais pas, dix ans? Quand c’était encore hyper Américain et incompris des français (et je tweetais exclusivement en anglais haha) puis Facebook, puis Instagram (même si j’ai mis plus de temps à y voir un intérêt je crois) et bref, on connaît la chanson.

    Snapchat, ça m’a vite soûlé en fait, je ne dis pas que je n’irai plus, mais j’ai plus envie de prendre le temps de regarder les snaps des autres, ni d’en faire. Pas en ce moment. Instagram me passionne moins qu’avant, même si ça reste mon réseau d’évasion favori et puis Facebook, ça a toujours été de loin, finalement. Ça tourne en arrière plan quoi. C’est certain que l’addiction à mon téléphone, les blogs que je lis etc est GRANDE…

    Mais je me soigne, je m’échappe autrement (notamment au ciné hein, mais c’est pas nouveau) et prends davantage de recul depuis quelque temps. Et ça fait DU BIEN.

    Bref. Amen.

  15. Elodie.R

    On est une société d accro lol
    Effectivement ma seule addiction avec le chocolat c’est mon satané portable!!!!! Je ne fume pas je ne bois pas je ne dépense pas mais mon tel aie aie aie… :-/
    J aimerai le laisser sans me trouver l excuse et si y a qqch je ne ss pas joignable, si il y a une urgence etc… la seule fois où je l’ai laissé ds le sac c’est qd j étais à l étranger! Parce que je ne pouvais pas l utiliser lol. Je me ss désactivé de FB marre de regarder la vie des gens et de devenir accro à la moindre nouveauté ou notification! Je n’ai pas les nouveautés style instagram ou snapchat etc…je me refuse à tomber dedans lol. J’essaie de m imposer des règles de vie pas de tel à table, pas de tel pdt un café avec une amie juste un petit coup d oeil qd mm pr être sûr lol au final on a bcp de mal à décrocher… mais je me corrige. C’est le fléau de notre société. Bon courage à tous il faut qu on reprenne nos vie en main :-)

  16. Onirisme

    Un commentaire qui va s’avérer très constructif (non) : Merci de cet article.
    C’est clair, même si « tu t’étales » comme tu dis. C’est juste, réfléchi, sans être moralisateur et méprisant.
    Et ça fait réfléchir. (Tu as d’ailleurs su poser des mots sur ce que je pense parfois sans approfondir particulièrement)
    Pour résumer: bien ouej et cimer !

  17. Edith-Edite

    Je te suis à 100% ! J’ai été sevrée malgré moi d’internet. En rentrant en France, j’ai emménagé dans un appartement où il y avait du wifi partout, j’ai donc commencé à squatter celui des voisins, et puis il y a qq semaines, plus d’internet. Et, pour rien au monde je ne prendrais un abonnement chez moi ! J’ai redécouvert le plaisir de lire intensément, cuisiner avec imagination, prendre le temps sans avoir la pression du mail qui doit arriver ou de la facture de téléphone. Chez moi, c’est ma bulle, je prends le temps de finir enfin les finitions de peinture et de discuter avec la boulangère ou l’épicier du quartier. Ça n’a l’air de rien mais je me sens mille fois plus légère et… véritable !

  18. Edith-Edite

    Quant à Snapchat et Twitter, je n’ai absolument rien compris à leur utilité alors que j’ai assisté à leur naissance…

  19. Mrs A

    Je découvre ton blog à travers cet article et je ne suis pas déçue !
    Je suis d’accord avec toi sur plein de points. Je suis moi-même une accro de tous ces réseaux sociaux et autres blogs. Je me rend compte que c’est la première chose que je fais quand je me réveille ( la lumière aveuglante de mon smartphone m’aide à ne pas sombrer à nouveau dans le sommeil après avoir éteint la première sonnerie ) et c’est la dernière chose que je fais avant de rejoindre Morphée. Je réalise que mon problème et de ne vouloir rien rater, une info, une jolie photo, un dessin poignant. Mais avec le recul, et après avoir fait ma balade virtuelle, je me rend compte que j’ai vu très peu de choses intéressantes. Bon, sauf Instagram où je trouve qu’il y a de vrais créatifs, avec chacun un oeil sur le monde que j’aime beaucoup !
    Au sujet de Snapchat, je suis du meme avis. Au début je l’utilisais qu’avec ma famille parce que je trouvais que regardais la « story » des autres faisait un peu preuve de voyeurisme, ce style de photos ou vidéos brutes de décoffrage.
    Et au sujet des blogs pareil. Je viens de retrouver l’envie de continuer un blog laissé à l’abandon. J’ai lu pleins de bons conseils pour aider à propulser son blog et essayer d’obtenir plus de lecteurs que sa mère et sa meilleure amie qui se sent obligée de lire vos billets. Dont un conseil qui revenait assez souvent: être actif sur la blogosphère et interagir avec les autres blogueurs. Ce que j’ai fait, et je suis plutôt contente puisque j’ai trouvé des blogs vraiment très intéressants et dans différents domaines. Mais à force de lire, j’ai un petit peu le stress de la page blanche, et du coup j’ai peur d’aborder certains sujets traités 1000 fois sur la toile, ou écrire moins bien que untel.
    Tout ça pour dire que je devrais suivre tes conseils, parce que certains jours je me sens comme absorbée par mon téléphone qui ne cesse de me notifier.
    Bonne journée à toi :)

  20. Sandy

    J’avais lu ton article une première fois le jour de sa sortie et comme je n’avais pas le temps de commenter mais qu’il fallait que je le fasse, je suis venue le relire maintenant que j’ai du temps devant moi ! J’ai mis quelques-unes de tes vidéos en favoris pour les regarder plus tard, ça a l’air intéressant, surtout celle sur les effets de la TV !

    Ici nous n’avons plus de chaînes TV depuis qu’on a emménagé dans notre appart, juin 2014, tout simplement car l’antenne ne marche pas ou jsais pas, ils ont tout fait de travers dans cet appart, mais ça me manque pas du tout ! En revanche depuis qu’on a une TV équipée du wifi on s’est abonné à Netflix et le soir on se regarde un épisode d’une série ou un film, mais on ne s’abrutit jamais devant la TV :) (j’avoue qu’avant, même si je ne la regardais pas, ma TV était constamment allumée, ça faisait un bruit de fond…)

    Pour internet en revanche c’est autre chose… Surtout depuis que j’ai mon blog. Je ne communique pas énormément par les réseaux sociaux car je suis pas douée pour ça, mais je me surprends souvent à penser « Oh tiens ça serait bien pour le blog » quand j’ai une idée d’article ^^ mais après s’en est pas non plus au point où je fais ma vie selon mon blog. Et un temps il m’arrivait de passer quasiment tout mon temps libre sur l’ordinateur, et quand je pouvais pas je checkais sur mon portable!

    Mais là, depuis quelques semaines, j’ai redécouvert les joies de la lecture et depuis je n’ai plus trop envie de me connecter. Je fais rapidement le tour d’internet le soir, 30 min parfois 1h maxi, j’oublie parfois de regarder sur mon portable la journée, et je passe tout mon temps libre à lire. Ca a été une révélation! Je me sens beaucoup mieux, autant moralement que physiquement, plus positive, plus énergique, mes pensées me paraissent plus claires, moins brouillées. Je ne referai plus l’erreur d’abandonner la lecture, c’est sûr!

    Merci pour cet article travaillé et plein de bons sens, à la prochaine sortie que nous ferons mon amoureux et moi je lui proposerai qu’on ne prenne pas nos portable ;-)

  21. Cynthia

    Encore un article débat super intéressant, merci ! Je ne me sens pas accro aux réseaux sociaux car je ne les utilise que très peu, ça ne m’a jamais vraiment intéressée de regarder des comptes Instagram aseptisés et puis, j’aime trop ma vie privée pour étaler les moindres détails en public. De plus, la pub y est de plus en plus présente ou alors je n’ouvre les yeux que maintenant !? *_*

    Ce qui me gêne le plus c’est cette guerre à la popularité / aux likes et partenariats qui en découlent , ça se ressent de plus en plus « regarde le super produit que tel marque vient de m’offrir ».. Certaines blogueuses le disent elles-même, elles ont besoin de se déconnecter et on peut les comprendre, vu le temps qu’elles doivent passer sur les réseaux sociaux afin de gagner leurs vies.

    Là où je te rejoins également c’est sur la « panne d’inspiration » qui touche la blogosphère et je me sens d’autant plus concernée par la catégorie des blogs green uniformisés (même si je n’ai qu’une petite catégorie sur mon blog). Je me surprends à me dire « ça serait bien de parler de tel sujet » et puis « oh non, X et Y en ont déjà parlé il y a quelques mois ». Pas facile de se renouveler quand on a le nez dans la blogosphère tous les jours mais ton article est réaliste et apaisant. Tu as entièrement raison, il faut prendre conscience que le temps est compté et profiter au moment présent est le plus important. La vie (et l’inspiration) est ailleurs. Si demain les réseaux sociaux et blogs n’existent plus, que ferions nous ?

  22. Cloé

    Jolies raisons que je valide tout à fait. Déconnecter pour mieux se reconnecter me parait essentiel, tout comme prendre conscience de notre relation avec les réseaux sociaux, de la manière dont ils impactent notre vie mais -surtout- notre mental et notre équilibre.
    Je ne suis pas une grande fan du « pour vivre heureux vivons cachés » mais il est vrai que l’on peut vite tomber dans la dérive de la perte d’intimité, de privacité avec les réseaux sociaux… et nos blogs.
    A titre personnel j’ai longtemps été trop transparente (génération skyblog et 14 ans, mauvais ménage mais bons souvenirs finalement). Et aujourd’hui j’essaie petit à petit de trouver ma voie/x pour partager ce qui me tient à coeur (environnement, lectures, voyages, inspirations) tout en restant moi-même et ne me faisant pas happer par les « tendances » pour faire du VU, du like et du comment. Difficile de rester spontannée car je suis community manager et j’ai trop tendance à vouloir « faire pro » alors que mon blog c’est ma tribune, ma cours de récré mon petit monde que j’ai envie de partager. Alors j’essaie de rester moi, légère et sans trop me poser de question, en vivant le moment et en suivant mon instinct. Générélament il est bon pour me dire : oh la c’est le moment de tout couper et de faire quelque chose que tu feras pour toi :)
    Encore mille choses à dire tant le sujet est passionnant !
    Belle journée

  23. Elsa

    Merci pour cet article. C’est un bonheur de l’avoir lu. Ta lucidité appelle la nôtre, et ça fait du bien.